Ilétait une fois, J'ai encore rêvé d'elle. Il était une fois, Viens faire un tour sous la pluie. Images, Les démons de minuit. Les Inconnus, C'est toi que je t'aime. Indochine, L'aventurier. Indochine, Tes yeux noirs. Indochine, Les Tzars. Chanteurs J. Michael Jackson, Human Nature. Michael Jackson, Thriller. Michael Jackson, We Are the World
Il Était une Fois Il Était une FoisIl Était une Fo… 0 fans Il Était une Fois Il était une fois was a popular French musical group fronted by Joëlle Mogensen as lead vocals. Formed in Paris in 1972, it included besides Mogensen, Serge Koolenn, Richard Dewitte, Lionel Gaillardin, Bruno Walker and Christian Burguière. Walker and Burguière were later replaced by Jean-Louis Dronne and Daniel Schnitzer. The band was signed to the Pathé Marconi label. more » Year 2011 339 41 Views Playlists 1 Become A Better Singer In Only 30 Days, With Easy Video Lessons! J'ai encore rêvé d'elle C'est bête, elle n'a rien fait pour ça Elle n'est pas vraiment belle C'est mieux, elle est faite pour moi Toute en douceur Juste pour mon cœur Je l'ai rêvée si fort Que les draps s'en souviennent Je dormais dans son corps Bercé par ses "je t'aime" Si je pouvais me réveiller à ses côtés Si je savais où la trouver Donnez-moi l'espoir Prêtez-moi un soir Une nuit, juste, pour elle et moi Et demain matin, elle s'en ira J'ai encore rêvé d'elle je rêve aussi Je n'ai rien fait pour ça j'ai mal dormi Elle n'est pas vraiment belle j'ai un peu froid Elle est faite pour moi réveille-toi Tout en douceur Juste pour mon cœur Si je pouvais me réveiller à ses côtés ouvre tes yeux, tu ne dors pas Si je savais où la trouver regarde-moi Donnez-moi l'espoir je suis à toi Prêtez-moi un soir je t'aime Une nuit, juste pour elle et moi Et demain, enfin je vais me réveiller Je t'attendais, regarde-moi à ses côtés C'est sûr, je vais la retrouver ouvre tes bras Donnez-moi un soir donnez-lui je suis à toi Laissez-moi y croire une vie Une vie juste pour toi et moi Et demain Tu seras là Become A Better Singer In Only 30 Days, With Easy Video Lessons! Written by Richard Dewitte, Serge Pierre Koolenn Lyrics © Universal Music Publishing Group, Sony/ATV Music Publishing LLC Lyrics Licensed & Provided by LyricFindJen ai Rêvé (2'29) Musique par Jack Lawrence et Sammy Fain Paroles par Sammy Fain et Jack Lawrence Adaptation française de Natacha Nahon Interprétée par Danielle Licari (Aurore), Olivier Constantin (Prince) et les choeurs Mon amour je t'ai vu Au beau milieu d'un rêve Mon amour un aussi doux rêve Est un présage d'amour Refusons tous deux que nos lendemains Soient/ Podcasts / Programa Especial Primera modificación 16/08/2012 - 0400Última modificación 16/08/2012 - 1240 Carátula de la antología "20 canciones de oro". El grupo francés "Il était une fois" se formó en 1972 en París. Sacó ocho álbumes entre 1972 y 1979, año de su separación. Conoció su mayor éxito con la canción J'ai encore rêvé d'elle, escrita en 1975. Letra de la canción J´ai encore rêvé d´elleC´est bête, elle n´a rien fait pour çaElle n´est pas vraiment belleC´est mieux, elle est faite pour moiToute en douceurJuste pour mon cœurJe l´ai rêvée si fortQue les draps s´en souviennentJe dormais dans son corpsBercé par ses "Je t´aime".Si je pouvais me réveiller à ses côtésSi je savais où la trouverDonnez-moi l´espoirPrêtez-moi un soirUne nuit, juste, pour elle et moiEt demain matin, elle s´en iraJ´ai encore rêvé d´elleJe rêve aussiJe n´ai rien fait pour çaJ´ai mal dormiElle n´est pas vraiment belleJ´ai un peu froidElle est faite pour moiRéveille-toi...Toute en douceurJuste pour mon cœurSi je pouvais me réveiller à ses côtésOuvre tes yeux, tu ne dors pasSi je savais où la trouverRegarde-moiDonnez-moi l´espoirJe suis à toiPrêtez-moi un soirJe t´aimeUne nuit, juste pour elle et moiEt demain... Enfin je vais me réveiller à ses côtésJe t´attendais, regarde-moiC´est sûr je vais la retrouverOuvre tes brasDonnez-moi un soirJe suis à toiLaissez-moi y croireUne vie juste toi et moiEt demain... tu seras là Parolesde la chanson J'ai encore rêvé d'elle par Menavor On est mieux tout seul des fois, j'marche la nuit sans mes amis J'pense à ma vie sans toi, les étoiles sans ça c'est fini Mon cœur s'réchauffe quand t'es là Ton cœur, tes formes me dépassent Ton âme, ta beauté m'écrasent, car je sais que j't'aurai pas traduction en anglaisanglais/français A A I dreamt about her one more time I dreamt about her one more time That's stupid, she didn't do anything for that She's not very pretty That's better, she's made for me With a lot of softless Just for my heart I dreamt about her so intensly That sheets remembered it I was sleeping in her body Rocked by her "I love you"If only I could wake up by her sides If only knew where I could find her Give me a hope, keep me a night A night just for her and me and tomorrow morning, she'll go awayI dreamt about her one more time I'm dreaming too I didn't do anything for that I didn't sleep well She's not very pretty I'm a little bit cold She's made for me Wake up With a lot of softless Just for my heart If only I could wake up by her sides Open your eyes you're not sleeping If only I knew where I could found her Look at me! Give me the hope I'm devoted to you Lend me a night I love you! A night, just for her and me And tomorrow at last I will wake up I was waiting for you, look at me By her sides, that's sure, I'm gonna meet up with her Open your arms Give me a night I'm devoted to you Let me believe itA life, just for you and me And tomorrow morning, you will be there français françaisfrançais Lesparoles de la chanson« Jeune et con »Damien Saez. «. Jeune et con. ». Encore un jour se lève sur la planète France. Et je sors doucement de mes rêves je rentre dans la danse. Comme toujours il est huit heures du soir j’ai dormi tout le jour. Je me suis encore couché trop tard je me suis rendu sourd encore.
Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon Japon le display Pokémon Go de retour en stock sur ... Voir le deal . Domaine de la Rose Noire . ACCUEIL ARCHIVES RP 3 participantsAuteurMessageDavid Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Défouloir [Nusicaa ='] Mar 24 Juin - 1731 Le soleil était à peine levé que David était déjà debout, en pleine un ciel teinté de rose et autres teintes aquarelles typiques de l’aurore, les écuries s’éveillaient peu à peu. Avant le passage du palefrenier, le jeune homme nourrit sa jument qui se jeta voracement sur sa ration, comme si elle n’avait rien mangé depuis des semaines. Il la laissa tranquille le temps de son repas, puis retourna la voir et l’emmena au paddock, afin qu’elle puisse se dégourdir les jambes. Pendant ce temps, il décida de se lancer dans le nettoyage du box, qui demandait d’être fait à avoir recruté une brouette et une fourche, David entreprit avec vigueur de vider toute la paille. Deux allers-retours plus tard, le box était vide, et le jeune homme, après avoir déroulé le tuyau jusque là, arrosa copieusement le sol et les murs au jet fort, avant de frotter avec un balai brosse pour éliminer la crasse qu’il restait, puis acheminer l’eau dehors où elle irait se perdre dans la bouche d’égout. Pfiou ! Voilà, c’est fait… ! »Enfin, presque. Après avoir attendu suffisamment pour que le box ait séché, David retourna chercher deux bottes de paille et les jeta à l’intérieur, avant de les éventrer à coups de fourche pour répartir la litière plus ou moins uniformément. Pour finir, le jeune homme nettoya la mangeoire et l’abreuvoir et vérifia que ce dernier fonctionnait, puis il se déclara satisfait de son travail. Une heure pour récurer à fond le box… !Ne restait plus qu’à retourner chercher Asha Leïla. Cette dernière s’était défoulée dans son pré, et n’avait pas manqué de se rouler par-terre… Elle était maintenant couverte de poussière. Allez, viens ma belle ! On va arranger ça… »David l’emmena à l’écurie et l’attacha à l’anneau près de son box, en ayant soin de laisser beaucoup de longe. Puis, il se mit à étriller vigoureusement la robe de la jument, tout en lui parlant d’une voix tranquille. Bien dormi, j’espère ? Moi oui, au cas où ça t’intéresserait. Enfin, pas trop mal, mais j’avais hâte de me lever… Il fait tellement chaud, en journée. Autant profiter de la fraîcheur du matin, hein ? Hum, tu es en forme toi, dis-moi… » fit-il remarquer en regardant la jument qui couchait les oreilles en arrière et fouettait l’air de son fois de plus, elle tentait de l’impressionner, mais cela ne marcha guère. Il termina de la panser, puis eut envie de monter. Un petit tour matinal, qu’en penses-tu ? » La perspective n’avait pas l’air d’enchanter Leïla, toujours agressive, mais David n’en tint aucunement compte et il harnacha la jument sans se préoccuper outre mesure des mimiques agressives qu’elle faisait. Il était bien conscient qu’un coup pouvait partir à tout moment… Mais bon, advienne que pourra !Une fois Leïla fin prête, il la détacha et la conduisit en main jusqu’à la carrière. Après un rapide ressanglage, il monta en selle. À peine demanda-t-il à la jument d’avancer qu’elle lança un violent coup de cul et partit au galop en secouant la tête pour arracher les rênes des mains de son cavalier. Celui-ci, qui ne s’attendait pas vraiment à ça et n’avait même pas chaussé ses étriers, eut besoin de tous ses efforts pour ne pas mordre la poussière dans l’instant. Lorsqu’il eut acquis suffisamment d’équilibre pour être sûr de ne pas tomber, David put s’intéresser au problème suivant stopper Asha Leïla. Entre-temps, les rênes avaient glissé juste derrière ses oreilles et, avec inquiétude, le jeune homme songea qu’à la prochaine ruade, elles risquaient de tomber par-terre… ce qui s’avérerait dangereux au cas où la jument marchait dessus à cette vitesse. Il prit son inspiration, puis se pencha en avant, étira son bras de tout son long et saisit enfin la lanière de cuir. Il se redressa juste au moment où Leïla lançait un nouveau coup de cul. Pas de chance ma vieille, c’est trop tard… Il fallait faire ça quand j’étais penché ! »Maintenant qu’il avait ses rênes, David ne craignait plus rien. Il les ajusta dans ses mains, sans paraître décontenancé par la galopade effrénée et saccadée de sa monture surexcitée. Oooooooh, doucement, douuucemeeent… »Sachant qu’essayer de la freiner ne l’amènerait à rien, le jeune homme se contenta de tirer sa rêne gauche, faisant tourner la tête de la jument qui, ne voyant plus grand-chose dans la direction où elle tournait, ralentit peu à peu tandis que le cercle se resserrait. Enfin, elle retomba au trot, puis au pas. David soupira, et s’aperçut que mine de rien, cette cavalcade l’avait essoufflé. Subitement, il éclata de rire. Ben dis-moi, tu ne manques pas de jus, toi ! constata-t-il en flattant l’encolure noire. Tu sais quoi ? Je t’aime de plus en plus ! »Il la laissa marcher au pas un moment, rênes longues, puis la remit en place et entreprit de la détendre rapidement, sans tenir compte de la résistance de Leïla ni de ses tentatives pour l’embarquer à nouveau. Allez, ça suffira, décréta-t-il en repassant au pas. J’en ai marre de la carrière, on s’en va ! »Sur ce, il fit sortir la jument au pas, et ils traversèrent ainsi les écuries jusqu’à la limite du domaine. On est aussi nouveaux l’un que l’autre… Alors, en route pour la visite ! »David et Asha Leïla s’engagèrent sur le premier sentier venu, et ils poursuivirent leur route une dizaine de minutes durant, en alternant pas et trot et sans savoir où ils allaient car aux intersections, le jeune homme choisissait son chemin à tout hasard, se fiant à la première impulsion de sa monture bien que cette dernière ne connaisse pas les lieux elle non arbres autour d’eux diminuèrent en taille, maigrirent, devinrent de moins en moins nombreux tandis que le relief s’aplanissait. Enfin, ils parvinrent face à une vaste étendue d’herbe, parsemée de bosquets deci delà. Tu penses à ce que je pense ? » demanda David à sa dernière avait les oreilles dressées et le corps parcouru d’un afflux nerveux. On dirait que oui… » Jusque là, le jeune homme avait tenu ses rênes plus ajustées que d’habitude, histoire de ne pas avoir de problèmes en extérieur. Il laissa filer les lanières entres ses doigts, laissant une bonne longueur de rêne, et pressa très légèrement ses mollets. Il n’en fallut pas plus à Leïla pour s’élancer en avant, déjà au galop. Doucement, ma belle, pas trop vite… » David resserra un peu les doigts pour que la jument ne dépasse pas la vitesse d’un bon galop énergique. Ravie, la grande pie avalait la distance avec de larges et souples foulées, qu’elle agrandissait de plus en . . . . . . - Nusicaa Wiltman absAdmin & Apprentie Nombre de messages 791Age 29Cheval Attribué FlashMétier Apprentie EthologueGalops Date d'inscription 11/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ans / Apprentie éthologueCheval FlashConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Mar 24 Juin - 2019 Ouuf... J'était bien inspirée sur ce coup. La matinée n’était, une fois de plus, pas très avancée quand Nusicaa ferma ouvrit les yeux après une nuit de sommeil qui aurait put être meilleure. Aux alentours de six heures, peut-être même un peu plus tôt. En même temps, la jeune femme n’avais jamais vraiment été une lève-tard. Elle adorait profiter de la tranquillité matinale, surtout lorsqu’il s’agissait de monter à cheval. Or, ce matin-là, c’était ce qui était prévu. Bien entendu, elle passait du temps avec Flash tous les jours, mais elle n’avait pas encore vraiment profité des nombreuses balades qu’offrait le domaine. Autant profiter du fait qu’elle n’ait rien d’important à faire pour régler ce petit détail ! C’est donc enthousiasmée par la journée en perspective que Nusicaa repoussa ses couvertures au bout de son lit. Un coup d’œil jeté sur son réveil lui indiqua qu’elle avait du temps pour se préparer. Elle se leva donc, songeant que la désagréable sensation qui l’envahit à ce moment-là était due au fait qu’elle s’était mise debout trop rapidement. Surprenant son reflet dans un miroir, elle s’adressa une petite moue à la vue de sa tignasse toute ébouriffée et de ses traits tirés par la fatigue. En effet, la jeune femme n’avait pas particulièrement bien dormi cette nuit, sûrement à cause de la chaleur ou quelque chose de ce genre. Elle chassa une mèche rebelle qui venait lui chatouiller le nez puis, après avoir attrapé quelques affaires, elle se dirigea vers la salle de bain. Elle ne put résister à l’envie de s’y attarder. L’eau fraiche qui ruisselait sur sa peau brûlant de cette nuit trop chaude acheva de la réveiller totalement. Elle s’offrit même le luxe de laver ses cheveux et de plonger sa tête sous le jet, histoire d’effacer définitivement le reste de cette sensation qui ne la quittait pas. Elle finit quand même par estimer qu’il était temps de sortir. Coupant l’eau, elle enroula une serviette autour de son corps et de ses chevaux et passa de nouveau dans sa chambre. Avant de s’habiller, elle alla ouvrir sa fenêtre qui donnait sur le lac et sur une partie de la forêt. Immédiatement, l’air frais et l’odeur du matin envahit la pièce. Inspirant profondément, Nusicaa se dépêcha d’aller mettre une culotte de cheval beige. Un coup d’œil jeté au temps – radieux – la fit renoncer à cet habillement qu’elle jugea trop chaud. Elle alla donc chercher dans son placard un petit pantacourt en jean qui s’arrêtait un peu au dessus de ses genoux. Cette tenue enfilée, que certain jugeaient inadaptée à l’équitation, elle attrapa un tee-shirt blanc au joli décolleté en V et qu’elle aimait mettre dans n’importe quelle situation. Pour compléter, elle mit une paire de chaussette qu’elle remonta de façon à ses que ses chaps ne la gêne pas pendant la balade. Ainsi vêtue, elle enfila de vieilles baskets et sortit silencieusement de sa chambre. Le couloir, encore désert, témoignait que la plupart des élèves dormaient encore. Normal, un jour sans cours… Nusicaa avait à peine fait quelques pas dans le couloir qu’elle identifia le léger malaise qui la tenait depuis son réveil. Elle dut se retenir d’abattre un poing rageur dans un mur et continuer sa marche tranquillement. En effet, l’ambiance lourde des matins qui planait dans le long couloir et qui lui pesait désagréablement dans la tête lui confirma qu’elle était en proie à un début de migraine.*Ben tient ! Y’avais longtemps…*Remarque nullement ironique car il y avait bien deux semaines que la jeune femme n’avait pas eu à gérer ça. Deux semaines, autant dire beaucoup par rapport à d’habitude. En marmonnant, la belle se rendit à la cafétéria pour attraper un croissant qu’elle mangea ensuite en marchant vers l’écurie. Tant pis pour la migraine, il n’était pas question qu’elle annule ses projets. Elle passa d’abords dans la sellerie ou était stockées les affaires des cavaliers pour prendre les siennes puis se dirigea, avec le sourire, vers le box de Flash. Cette dernière, en la voyant arriver, passa sa tête brune et blanche par-dessus la porte de son box, les oreilles pointées en avant et surtout, l’air contente. Nusicaa posa sa mallette puis caressa quelques secondes le chanfrein de sa jument avant de plaquer un baiser sur ses naseaux. Flash s’ébroua puis s’écarta de la porte, laissant sa cavalière pénétrer dans le box. Celle-ci se mit à côté d’elle et lui passa un licol vert anis qui s’accordait particulièrement bien avec les poils alezans de sa jument. Ensuite, elle attrapa la longe puis la sortit en l’entraînant à l’extérieur de l’écurie. Autant profiter des douces températures matinales au maximum ! Tout en tentant d’oublier le mal de tête, Nusicaa s’attaqua donc au pansage. Flash, que la belle métisse n’avait pas attachée sachant très bien quelle ne bougerait pas, se laissa faire tranquillement. Elle veilla tout de même à surveiller les poches de sa cavalières, dans l’espoir d’y trouver une quelconque friandise. Celle-ci se rendit bien vite compte de cette curiosité et partit d’un léger rire. En reposant dans sa boîte son cure pieds, elle lança à sa jument Si tu ne bouges pas de là le temps que j’aille chercher ton équipement, je t’en donne une. »Sur ces mots, elle partit dans la sellerie, nullement inquiète quant au fait de retrouver sa jument ou non quand elle reviendrait. En effet, quand elle réapparut, chargée de tout ce dont elle avait besoin, Flash n’avait fait que se retourner pour jeter un œil aux affaires de sa cavalière, toujours par pure gourmandise. Nusicaa sourit puis déposa l’équipement sur un petit support. Elle s’approcha de la petite alezane et lui tendit sa main ouverte, ornée d’une friandise qu’elle avait cachée dans une poche. Flash attrapa ce présent goulument puis souffla, comme si elle remerciait sa cavalière. Celle-ci lui tapota gentiment l’encolure puis alla lui installer son tapis assortis au licol et une belle selle neuve qu’elle avait acquis avant son arrivée au Domaine. Ensuite, elle lui passa son filet, après avoir détaché la longe et le licol. Flash s’ébroua une nouvelle fois, puis regarda avec curiosité sa maîtresse enfiler ses vieilles boots et ses chaps qui devaient aussi avoir bien vécues. Une fois parée, Nusicaa se releva et alla ranger sa mallette de pansage. Elle consulta sa fine montre qui lui indiqua qu’il était sept heure moins le quart. Elle sourit, contente de ne pas avoir mis trop de temps à se préparer. Au dessus d’elle, le ciel était teinté de rose et d’orange, signe qu’une belle journée se préparait. Contente, la belle se hissa sur sa jument, après avoir réglé ses étriers. Elle ignora l’élancement dans sa tête qui lui recommandait de laisser tomber la balade puis serra légèrement ses mollets sur les flancs de Flash. Celle-ci, heureuse de cette sortie matinale, partit au grand pas en direction de la piste qui faisait le tour du domaine. Nusicaa aimait bien commencer par un petit tour de détente sur celle-ci avant de partir en cours ou en balade. Flash, en grande habituée, en prit le chemin toute seule. Une fois arrivée, elle savait très bien ce qu’elle avait à faire. Encore quelques mètres au pas puis, en même temps que le signe de sa cavalière, elle prit le grand trot, allongeant ses foulées au fur et à mesure, impatiente de passer à la suite. Nusicaa se contenta de la contenir. Au bout de deux-trois minutes, elle relâcha enfin la pression sur les rênes et donne le départ au galop. Heureuse, Flash ne se fit pas prier et termina rapidement le tour. La cavalière lui fit ensuite prendre un des nombreux chemins qui s’offraient à elles. La suite se fit au hasard des humeurs des deux compères, bien que Nusicaa ait une vague idée de la direction à ne pas prendre si elle voulait découvrir de nouveaux endroits. Elle bifurqua donc une ou deux fois au hasard avant de se retrouver à une nouvelle intersection. Au bout de l’une d’elle, le chemin semblait s’éclaircir de plus en plus. Flash opta automatiquement pour celui-ci et la belle métisse la laissa faire en souriant à l’idée que sa jument avait les mêmes intentions qu’elle. Depuis dix minutes qu’elles étaient parties, Nusicaa n’avait pas trop eu à se plaindre de la migraine. Cependant, une partie d’elle doutait qu’elle ne s’en sorte à si bon compte. Doutes qui furent confirmés quand, en voulant éviter une branche basse, elle se pencha, provoquant un élancement douloureux dans sa tête. *Fait ch*er !*Pour se venger, elle donna un violant coup de cravache à un arbre qui se trouvait tout près d’elle. Avec un soupir, elle demande la trot à sa jument, histoire de penser à autre chose. Au bout de quelques minutes supplémentaires pendant lesquelles les arbres se firent de plus en plus rares, les deux compères débouchèrent sur une vaste étendue plane. Nusicaa arrêta Flash et contempla un instant le paysage qui s’offrait à ses yeux. Ainsi, elle venait de débarquer dans les immenses plaines camarguaises. L’herbe, plus ou moins rase, s’étendait à perte de vue. Le soleil qui commençait timidement à se lever projetait sur l’eau des quelques grandes flaques des rayons aux couleurs chaudes et chatoyante. Un sourire se fondit sur le visage de Nusicaa. Elle aimait ces paysages. Elle avait l’impression d’être libre, complètement débarrassée de tous problèmes. C’est magnifique, hein ? »Murmura-t-elle pour sa jument. Cette dernière à la voix de sa cavalière, secoua légèrement la tête. Pour Nusicaa, quelque chose s’imposait devant ce genre de paysage. Avec un sourire malicieux, elle flatta l’encolure de sa jument puis déchaussa ses étiers. Elle avait bien envie d’ôter carrément la selle, mais elle avait tout de même quelques scrupules à l’abandonner ici. Elle se contenta donc des étriers. Enfin, elle laissa les rênes longues à Flash, sans pour autant les lâcher, au cas où. Elle sentit l’alezane frémir d’impatience sous ses jambes. Avec un rire, la jeune femme pressa très légèrement les flancs de sa jument qui, immédiatement, bondit et partit au grand galop. Nusicaa attrapa ses crins puis se laissa emporter, faisant totalement confiance à Flash. Elle sentit avec plaisir l'air s’engouffrer dans ses longs cheveux détachés. Frais, il effaça même, l’espace d’un instant, toute trace de migraine. Flash accéléra encore la cadence, faisant défiler l’herbe sous es sabots, très visiblement heureuse. Au bout de quelques minutes de course, elle ralentit d’elle-même, en s’ébrouant joyeusement. Nusicaa secoua à son tour la tête, heureuse également. Que demander de mieux que ce genre de choses ? Elle l’ignorait. Elle laissa marcher sa jument, toute à la contemplation du paysage. Solitude, liberté… Voilà ce que lui inspiraient ces grandes plaines. Mais, alors qu’elle songeait qu’elle aurait du embarquer de quoi manger, histoire de passer la journée à les explorer, une bruit de galopade attira son attention. Immédiatement, elle se raidit, ne pouvant encore voir ce qui arrivait. Ce genre d’expérience et de suspens ne lui avait laissé, pour le moment, que de mauvais souvenirs. Elle frissonna, repoussant ce genre d'images. Elle ne fut que légèrement soulagée quand elle perçut enfin l’ombre d’une silhouette, en face d’elle. Et plus l’ombre se rapprochait, plus elle était certaine qu’il s’agissait d’un cheval et de son cavalier. En soufflant de soulagement et en se trouvant bien ridicule de voir le mal partout, Nusicaa déplaça Flash de quelques pas, histoire ne pas se trouver complètement sur la trajectoire de ce qui semblait être une course effrénée. La vitesse était telle, que la jeune femme se demanda même si le cavalier maîtrisait son cheval ou s’il se faisait embarquer. A la vue d’un de ses congénère, Flash poussa un hennissement puissant qui résonna très désagréablement dans la tête endolorie de Nusicaa. Elle lança un Shuut ! » à sa jument puis continua d’observer ce qui approchait, se demandant toujours si le cavalier avait besoin d’aide. Cependant, elle était pour le moment incapable d’en être sûre. _________________Dernière édition par Nusicaa Wiltman le Dim 3 Aoû - 1604, édité 1 fois David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Ven 27 Juin - 1926 Inexorablement, Asha Leïla accélérait. Juché sur son dos, accompagnant souplement le mouvement de la jument, David savourait ces sensations, ressentant avec acuité chacun des gestes de sa monture. Les foulées étaient parfaites ; souples, larges, puissantes, régulières, aisées, légères –aériennes, même. Le souffle de la grande noire restait régulier, comme si cette galopade ne représentait rien pour cet instant, ils ne faisaient qu’un. Un être aux quatres jambes et deux bras, trois yeux, deux volontés unies. Chacun ressentait parfaitement les mouvements de l’autre, en particulier David qui était pleinement conscient du roulement des muscles entre ses jambes, du mouvement régulier des membres fins qui projetaient en avant le corps de la jument. Il regrettait d’avoir mis une selle… Le jeune homme perdit un étrier, il déchaussa volontairement l’autre et s’abandonna librement sur le dos de sa avait rarement ressenti une telle harmonie avec son cheval. Remember Me, sa jument d’IDCD, était folle, il n’avait pas pu la débourrer ou du moins n’en avait pas eu le temps ; Réglisse ressemblait à Leïla par bien des aspects, mais elle avait des allures plus saccadées… et peut-être était-il alors un peu jeune et manquant d’expérience pour goûter au même plaisir avec elle ; quant à la jument qui lui avait appris à monter… Oui, avec elle il se sentait aussi bien, malgré son niveau alors très faible en équitation. David et Asha Leïla avaient su trouver un parfait équilibre dans leur galop, une communion parfaite qui faisait qu’aucun des deux ne gênait l’autre, au contraire. Cependant, la jument n’aimait nullement son cavalier et celui-ci n’avait encore tissé aucun lien avec elle, et une fois cette course finie, leur opposition, à la limite du véritable combat en duel, accélérait la tenait, pas trop serrée mais suffisamment cependant pour s’assurer qu’il gardait parfaitement le contrôle de leur vitesse. La jument ne tirait pas sauvagement sur les rênes comme elle l’avait fait en carrière, mais il était manifeste que son seul désir était d’aller plus vite, et de se déroger au contact constant du mors dans sa bouche. Le jeune homme réfléchit rapidement. Les marécages étaient encore loin, ici la plaine était impeccablement plane, dégagée, le sol était parfait, ni trop dur ni trop mou, bien régulier… Tu es vraiment sûre de toi ? demanda-t-il. La jument accélérait toujours, sensiblement mais constamment. Alors dans ce cas, moi aussi… »Sur ce, le jeune homme avança brutalement les mains et Leïla, libérée, fit une accélération fulgurante. Son galop rythmé faisait défiler le paysage à toute vitesse autour d’eux. David admira une fois de plus la perfection des foulées qui propulsaient le grand corps noir et blanc en avant avec force, et s’assura par un regard en avant qu’aucun obstacle ne s’opposerait à eux, aucune imperfection de il cessa de réfléchir et se laissa aller, savourant le vent sur son visage et toutes ces sensations uniques, que seul un grand galop en liberté peut procurer. Le jeune homme retrouva ses étriers du bout du pied et les rechaussa pour se mettre en équilibre comme un jockey, abandonnant sa posture soudée à la selle. Il n’avait pas besoin de pousser la jument en avant, un simple relâchement des rênes la faisait accélérer. David poussa un long soupir extatique, enfouissant son visage dans la longue crinière noire qui lui giflait les un moment unique, merveilleux, magistral. Leïla s’envolait, David avec elle…Il redressa la tête et s’aperçut alors qu’à cette vitesse, ils avaient progressé beaucoup plus que prévu et fonçaient droit sur un obstacle mystérieusement émergé du sol… Un tronc d’arbre rabougri et courbé, ce qui en faisait un élément d’un mètre de hauteur dans sa section la plus basse et relativement large. Élément plutôt fâcheux. Il était encore temps de tourner, mais la jument qui avait pris goût à la liberté refusa d’écouter les directives de son cavalier. Le tronc était sautable… Oui, mais pas pour elle. Il ne l’avait encore jamais testée à l’obstacle, elle n’était pas assez musclée, pas entraînée… David n’aurait pas eu peur de sauter ce bout de bois » mais l’idée de mettre Leïla en danger lui était insupportable. Cependant la jument ne ralentissait pas et poursuivit sa trajectoire en ligne droite. Lorsqu’il comprit subitement qu’elle avait l’intention de sauter, le jeune homme renonça à ses tentatives pour la dévier et plaça ses aides pour cadencer le galop afin que leur rythme soit assez régulier pour le saut. Alors qu’elle prenait son appel, il avança les mains pour lui laisser entière liberté et accompagna le mouvement, se faisant aussi léger que possible. Leïla s’éleva, vola au-dessus du tronc, puis dessina une courbe vers le sol. La réception fut un peu rude, mais l’obstacle était impeccablement passé. Waououh ! Tu es ma championne ! » s’exclama David, un peu hystérique sur les il n’était pas question de continuer sur cette lancée. Il ajusta ses rênes, demanda un virage à droite avec fermeté, sans céder. Finalement, la jument dut céder aux injonctions du mors et décrivit un large arc-de-cercle au galop, ralentissant un peu de façon à ce que son cavalier la maîtrise. Bien, ma puce… Mais… Oh merde ! »Droit devant eux, se trouvaient une fille et un cheval.*Je croyais que c’était interdit aux élèves ici !* songea David. Au même instant, il réalisa qu’Asha Leïla fonçait droit sur eux. Dooouuux… Tout douououx… On se calme… »Demi-arrêts. Voix apaisante. Position très droite, épaules vers le haut comme lui disait toujours son prof voilà des années. Mais Leïla n’avait guère envie de ralentir, encore en pleine forme qu’elle était. Ils passèrent à quelques mètres de la jeune cavalière, dessinant une large volte. Le jeune homme, concentré, parvint enfin à ralentir sa monture alors qu’elle amorçait son retour vers la fille et son cheval. Ils repassèrent au trot, et David arrêta net sa jument au niveau de la cavalière. Superbe, ma fille… Magnifique !! » Il se pencha pour caresser tendrement l’encolure noir et soyeuse où commençait à se former une légère trace d’écume. Ayant félicité sa jument comme il se le devait, David se redressa et planta son regard vert dans les yeux de l’élève inconnue qui se trouvait là. Bonjour ! » dit-il d’un ton posé, un sourire flottant sur ses lèvres. Comme si cette cavalcade effrénée et ce saut imprévu n’avaient rien de particulier mais étaient au contraire des plus scruta les prunelles chocolat de la jeune fille. Elle était plus âgée qu’il ne s’y était attendu ; certainement une élève de troisième ou quatrième année. Un sourire tombeur naquit sur ses lèvres fines. Un peu plus de ce genre d’expressions, et elle lui tomberait dans les bras comme toutes les autres. Non, non, soyons sages, se baissa un instant les yeux sur le cheval alezan que montait l’élève, et subitement une sensation de déjà-vu le prit. S’il n’avait pas une extraordinaire mémoire des visages, en revanche David reconnaissait immédiatement un cheval qu’il avait déjà rencontré. Or, celui-ci… Une robe alezane, banale certe, mais cette tête fine, cette liste blanche… Ça lui rappelait irrésistiblement quelque chose. Pris d’une sorte de pressentiment, le jeune homme leva les yeux sur la cavalière et s’intéressa alors de plus près à son physique. Un visage bronzé, plutôt avenant, et des traits fiers ; une silhouette mince de sportive ; de longs cheveux bruns… En cherchant bien, il était fort possible qu’il l’ait déjà croisée quelque part, en fait. Et à cheval, de surcroît, car il était sûr maintenant d’avoir déjà vu l’alezan à la à savoir dans quelles circonstances la rencontre avait eu lieu… Ça restait à ce ne serait quand même pas une de ses ex ? Mais non, mais non. Il osait quand même espérer qu’il l’aurait reconnue, dans ce cas là ! Quoi que, ce n’était peut-être pas si sûr, en fait. Quoi qu’il en soit, cette hypothèse était à alors… ?[Bouuh que c'est merdique x ]_________________- . . . . . . - Nusicaa Wiltman absAdmin & Apprentie Nombre de messages 791Age 29Cheval Attribué FlashMétier Apprentie EthologueGalops Date d'inscription 11/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ans / Apprentie éthologueCheval FlashConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Sam 28 Juin - 1246 Nusicaa, le regard fixé sur le couple qui s’approchait très, très rapidement, ne détacha pas son attention du cavalier. Cependant, plus la distance entre elle et Flash et les nouveaux venus se réduisait, moins elle avait l’impression que la personne juchée sur le cheval avait besoin d’aide. La cavalier – et non pas la cavalière, elle en était maintenant certaine – semblait en effet assez sûr de lui. Il n’arborait absolument pas la position de quelqu’un qui se fait embarquer par sa monture. Forte de cette impression, Nusicaa, qui s’était mise debout sur ses étriers pour mieux voir, se rassit en douceur sur se selle. Flash, elle, semblait suivre le moindre mouvement de ceux qui s’approchaient. Sa cavalière sentait qu’elle aurait bien envie de faire la même chose, à savoir galoper librement, sans aucune contrainte et du plus vite qu’elle le pouvait. Cependant, Nusicaa était loin d’être une cavalière parfaite. Et si elle ne rêvait que de ce genre de sensations à cheval, elle n’était pas certaine de pouvoir maîtriser Flash quand le besoin s’en ferait sentir. De plus, les jours de migraine n’étaient pas les plus appropriés pour ce genre d’expériences... Mais, complètement confiante envers sa jument, la jeune femme se promit qu’un jour, elle essaierait. Ses réflexions furent soudain interrompues par le couple homme-cheval qui passa à toute allure devant elle. En les observant, elle eut la confirmation de ce qu’elle pensait le cavalier maîtrisait totalement sa monture. En effet, ce dernier fit décrire à son cheval une large volte en le faisant ralentir, progressivement. Nusicaa put également se rendre compte que, après être repassés au trot, les nouveaux venus se dirigeaient vers elle et Flash. Les yeux de la jeune métisse se posèrent alors sur le cheval. Ce dernier arborait une magnifique robe pie, dont le noir commençait à luire d’écume. Il semblait assez nerveux, ou tout du moins prêt à partir au quart de tour à la moindre inattention de son cavalier. L’un de ses antérieurs raclait d’ailleurs le sol, signe qu’il n’avait aucun envie de s’arrêter là dans sa course effrénée. Nusicaa esquissa un sourire appréciateur. Ce cheval, ou cette jument, était particulièrement beau. La voix du cavalier répondit, sans le savoir, à l’interrogation muette de la jeune métisse il s’agissait d’une jument, mais lui fit également lever les yeux sur jeune homme la salua, tout en, semblait-il, détaillant Nusicaa qui, sans ciller, soutint son regard. Cette dernière en faisait d’ailleurs de même. Elle surprit donc son petit sourire enjôleur et rit intérieurement. A force de traîner avec pas mal de garçons, elle avait apprit à les connaître. Et celui qu’elle avait devant elle rentrait facilement dans la catégorie de ceux qui avaient un certain charme et qui, le sachant très bien, en usait et parfois même en abusait. Etrangement, c’était également ceux que Nusicaa aimait le plus. Peut-être parce qu’elle adorait rentrer dans leur jeu. Et celui là, n’échappait pas à la règle. Elle lui rendit donc son sourire en inclinant légèrement la tête, comme elle avait l’habitude de le faire. Bonjour. »Sa voix, assez agréable à entendre mais dans laquelle pointaient un soupçon de fierté et une bonne dose d’assurance, n’avait guère changé depuis quelques années. Nusicaa avait apprit à la moduler comme elle le souhaitait, ce qui lui permettait, dans quatre-vingt dix pourcent des cas de faire passer par elle exactement ce qu’elle voulait que les autres sachent. Toutefois, elle n’avait jamais été infaillible dans ce domaine. Toujours souriante, elle continua donc à détailler le jeune homme. Son regard remonta jusque sur ses yeux. Leur vert émeraude souleva en elle une étrange impression. Curieuse, elle l’examina avec un peu plus d’attention. En y réfléchissant bien et en se rappelant des mots qu’il venait de prononcer, elle parvint à identifier cette impression du déjà-vu. Etonnée, elle fouilla sa mémoire à la recherche de qui pouvait bien être cette personne. Posant de nouveau son regard, intense cette fois, sur lui, elle remarqua qu’il la détaillait également avec plus d’insistance que ne l’exigeait une première rencontre. Nusicaa crut d’abords qu’elle l’avait déjà croisé quelque part, comme au Domaine par exemple. Situation fort probable mais qui, bizarrement, ne la convainquit pas totalement. Elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas dans quelle situation elle avait déjà pu le voir là-bas. Flash, la sortant un instant de ses questionnements, s’ébroua un coup, impatiente de bouger. Nusicaa caressa doucement son encolure en examinant cette fois la jument de l’inconnu-pas-si-inconnu-que-ça. A bien y réfléchir, elle l’avait déjà vue, elle. Elle se souvint l’avoir croisé le jour ou elle avait retrouvé Flash. Bien qu’il lui était impossible de retrouver son nom, le belle se rappelait que la jument en question avait puissamment hennit quand elle était passée devant son box. Oui. Mais ça ne l’avançait pas à grand-chose quant à son cavalier. Nusicaa reprit donc l’examen de ce dernier. Le silence qui s’était installé entre les deux jeunes gens n’était pas un silence gêné. Plutôt propice à la réflexion et à la dure gymnastique mentale à laquelle ils se livraient. Mouais, enfin ils ne devaient pas être très doués dans cet exercice car, apparemment, ça ne donnait rien. La belle métisse se trouva une nouvelle fois troublée dans ses pensées. Mais cette fois-ci, se fut par une vague migraineuse, qui empêcha un instant toute concentration. Visiblement, sa tête n’était pas d’accord avec la torture mentale que lui infligeait sa propriétaire. Cette dernière, franchement agacée de ce phénomène, dissimula une grimace. Il n’en fallut pas moins pour qu’un déclic ne se fasse. Migraine… Depuis quand les subissaient-elles ? Deux ans. Depuis quelle occasion ? Depuis une balade désastreuse, quand elle étudiait à l’IDCD. Elle s’était retrouvée face à deux braconniers peu soucieux de sa vie et de celle du jeune homme qui l’accompagnait. Et quel jeune homme ? David. Dans un mouvement de surprise, Nusicaa leva la tête vers l’objet de toutes ces réflexions. Roulement de tambour… TADAAM ! A moins qu’elle ne soit devenue complètement folle ou qu’elle ne soit victime d’hallucination, David était bien le nom qui correspondait au visage qui se trouvait - haut, bien haut – au dessus d’elle. Un sourire à la fois énigmatique et étonné son fondit sur on visage, remplaçant l’expression frustrée qu’elle arborait quelques secondes auparavant. Un nouvel élan migraineux se fit sentir dans sa tête, mais l’ironie de la situation remplaça bien vite cette petite préoccupation. Ironie, oui… Ils étaient là, tous les deux, seuls dans cette plaine avec leurs chevaux. Mis à part les arbres et la cascade, il ne manquait pas grand-chose au décor pour reproduire la même situation que deux ans auparavant. Les protagonistes, mis à part le cheval de David, restaient inchangés. Magnifique ! Pour un peu, on se serait presque cru dans un bon vieux film où les mêmes personnages se retrouvent à la fin. Un frisson parcourut l’échine de Nusicaa à cette évocation. Malgré elle, ses yeux papillonnèrent un peu partout, histoire de s’assurer que le scénario n’était pas complet. Elle ignorait s’il était seulement possible que le destin soit sadique au point de leur renvoyer les braconniers, mais elle était par contre certaine qu’il n’était pas impossible de retomber sur le furieux étalon noir. Enfin, certaine… Si on jugeait qu’elle et Joséphine n’avaient pas rêvé le jour où elles l’avaient rencontré, dans la grange du Domaine. Mouais… Nusicaa estimait avoir été assez impliquée dans la situation pour être sûre de ne pas avoir eu d’hallucination. Flash s’ébroua, faisant revenir sa cavalière à l’instant présent. Celle-ci coinça derrière son oreille une mèche de cheveux rebelle. Comme à son habitude, en balade, elle ne portait pas de bombe. Inconscience ? Peut-être. Mais elle se trouvait bien plus libre sans cette protection. Bref. La jeune femme posa une nouvelle fois son regard chocolat sur le jeune homme avant d’ouvrir enfin la bouche. Tien donc, déclara-t-elle avec une pointe d’amusement dans la voix, David. »Raah... que c'est nul en David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Sam 28 Juin - 1902 David cherchait toujours, parmi ses souvenirs récents et plus anciens, quelque chose qui lui indique où et dans quelles circonstances il avait rencontré cette fille. Cette fille... Connaissait-il son nom, au moins ? Non, il avait beau détailler les traits pas si inconnus de son visage, cela ne lui revenait pas. Ce qui était sûr en tout cas, c'est que la cavalière elle aussi devait lui trouver quelque chose de familier, car elle le dévisageait également, une expression de perplexité proche de la frustration imprimée sur son visage, très certainement le reflet de ce que ses traits à lui devaient se força à remonter progressivement dans le passé. Déjà, il était sûr de ne pas l'avoir vue ici, à la Rose Noire. Clichy... Non, pas à Clichy. En fait, il n'arrivait pas à l'imaginer dans le cadre d'une ville. C'était donc qu'ils s'étaient croisés ailleurs... Le centre équestre ? Oui, c'était plausible. Il avait passé un bout de temps là-bas, à bosser comme palefrenier pour espérer gagner de quoi vivre. Les cavaliers -cavalières, surtout- se succédaient, il n'était donc pas impossible que cette fille ait monté là-bas avec l'alezan. Oui mais non. Quelque chose qu'il n'aimait pas ça ! Sa propre mémoire se dérobait, lui résistait, c'était extraordinairement temps s'écoula sans qu'aucun des deux jeunes gens ne pipe mot, tout absorbés qu'ils étaient dans leurs pensées. Situation bien singulière, il faut l'avouer, que de voir ces deux cavaliers arrêtés l'un près de l'autre, se fixant d'un oeil déconcerté, plongés dans un abîme de réflexion...Mais, après une durée indéfinissable, la jeune fille parut se ressaisir et avec un sourire où se mêlaient étonnement et mystère, elle prit la parole avec une sorte d'amusement Tiens donc, David. »Elle l'avait reconnu !! Il était donc sûr et certain qu'ils s'étaient bel et bien connus, suffisamment pour échanger leurs noms. Le jeune homme eut un instant de malaise, cherchant désespérément à se rappeler qui pouvait donc être cette fille. Mais, entendre cette voix avait décoincé quelque chose dans son esprit. Tiens donc, Nusicaa. » s'entendit-il répondre, à son plus grand ?! Oh, oui, ça y était, il se souvenait maintenant. Une rafale d'images défilèrent dans sa tête, une cascade dans la forêt, un étalon noir en fureur, deux braconniers patibulaires, un nez qui s'écrasait sous son poing... L'Internat des Coeurs Dorés. Ca c'était passé à l'Internat, et il s'en souvenait très bien à présent. Comment oublier une rencontre avec deux tarés armés qui vous menacent et prennent une de vos camarades en otage ? Non, non, David n'avait tout de même pas la mémoire défaillante à ce visage, resté jusque-là impassible, masquant parfaitement son hésitation, se fendit d'un sourire un tantinet enjôleur. Comme on se retrouve, hein ? » s' vie est vraiment bizarrement faite. Le jour de sa première sortie avec son cheval à l'Internat des Coeurs Dorés, il avait rencontré Nusicaa et sa jument alezane un nom en F... Quoi déjà ??... Et les choses s'étaient terminées dans les fâcheuses circonstances que l'on sait. Et, le jour de sa première sortie à cheval à la Rose Noire, qui croisait-il ? Les deux mêmes, Nusicaa et sa monture ! A ce point, ce n'était même plus de l'ironie, c'était pis encore ! Difficile de croire à un hasard ou à une pure coïncidence quand, par deux fois, les événements se répètent de façon aussi cet instant, Asha Leïla coucha les oreilles en arrière et tendit brusquement la tête pour mordre le cheval de Nusicaa. David réagit promptement et la retint avant qu'elle ne touche l'alezane. Furieuse, la jument pie se mit à piaffer en secouant la tête en tous sens, mais le jeune homme tint fermement les rênes et la fit volter. Absolument pas décidée à se laisser faire, Leïla se débattit et lança un coup de cul pour vider son cavalier de sa selle. Ce dernier encaissa sans déséquilibre, et ne cessa pas pour autant de tenir fermement sa jument, déterminé à la faire rentrer dans le droit chemin. Non mais dis, tu vas pas me faire ta crise toi ! »Il tourna la tête vers Nusicaa et lui adressa une grimace lasse en levant les yeux au ciel devant l'entêtement dont faisait preuve Leïla.[Mon dieu, quel cruel manque d'inspi aujourd'hui, c'est inquiétant OO]_________________- . . . . . . - Nusicaa Wiltman absAdmin & Apprentie Nombre de messages 791Age 29Cheval Attribué FlashMétier Apprentie EthologueGalops Date d'inscription 11/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ans / Apprentie éthologueCheval FlashConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Lun 30 Juin - 2330 Quand David confirma à la fois son identité et le fait qu’il avait reconnut la jeune fille, la lueur amusée qui allumait le regard de Nusicaa alla contaminer son sourire. Son expression prit un air vaguement enjoué, mais y subsistait une pointe de ce qu’on pourrait appeler du mystère. Habituellement, quand elle rencontrait une vieille – ou jeune – connaissance, elle était un peu moins froide. En effet, il lui était toujours agréable de retrouver quelqu’un, après une plus ou moins longue séparation. Souvent, aux souvenirs que ces personnes évoquaient à Nusicaa, elle se sentait enthousiaste, heureuse parfois. Oui mais, dans ces cas-là, les souvenirs en question étaient de bons souvenirs. Or là, on ne peut pas vraiment dire que sa première – et avant aujourd’hui, unique - rencontre avec David n’était pas un moment auquel il lui était particulièrement agréable de penser. Non, être prise en otage par un braconnier complètement taré, être menacée par une arme, et être blessée au point d’en subir encore des séquelles n’était pas le genre de choses qui entraient dans les critères des bons » souvenirs. Nusicaa pousse un imperceptible soupir. Elle n’avait absolument rien contre David. Enfin, si ce n’est le fait qu’il semblait lui porter malheur car il réapparaissait en même temps que sa migraine…La belle métisse surprit le changement d’expression du jeune homme quand il fut sûr de l’avoir bien reconnue. Décidément, c’était un adepte des sourires vaguement – ou plus – enjôleurs. Elle se rappelait bien, maintenant, que c’était la première chose qu’il lui avait adressé, quand leur précédente rencontre n’avait pas encore tourné à la catastrophe. Elle souriait intérieurement voilà un jeu auquel elle aimait jouer. Cependant, elle dut se contenter de ce sourire intérieur en guise de réponse car, au même moment, Flash la surprit en tirant sur les rênes, pour pouvoir brouter tranquillement. La cavalière caressa tranquillement son encolure tout en coinçant les rênes sur le devant de la selle. Elle savait que la jument ne bougerait pas, sauf si quelque chose attirait vraiment sa curiosité ou qu’elle estimait que l’herbe n’était pas bonne à cet endroit-là. Après tout, c’est toujours meilleur à côté… Nusicaa put quand même entendre la remarque de David et laissa échapper un léger éclat de rire. Elle releva les yeux sur lui et lui répondit En effet. C’est marrant le hasard parfois. » Elle leva les yeux au ciel avec une petite moue amusée mais fut interrompue dans ses mimiques par le mal de crâne. Elle dissimula parfaitement la douleur mais fut étonnée. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas eu le droit à des élancements aussi forts. Oui, le hasard est quand même particulièrement… sadique. Un nouveau soupir plus tard, elle était plongée dans ses pensées. Elle se souvenait parfaitement du jour ou elle avait rencontré David. Elle se rappelait aussi d’une chose qui l’avait frappée ce jour là c’est fou comme les choses peuvent basculer rapidement. Il n’avait pas fallut plus de quelques minutes pour que retentisse le premier coup de feu qui avait signé la fin de la tranquillité de cette journée. Il s’en était fallu de si peu pour que Nusicaa ne soit pas à la cascade à ce moment-là. Si elle avait été du genre à réfléchir à l’avance à ses actes, elle ne serait pas allée à la recherche d’un endroit dont elle ne connaissait absolument pas l’emplacement. Mais bon, était fait l’était toujours et inutile de passer son temps à ruminer le passé avec des Si ». Surtout que cet évènement n’avait que moyennement servi de leçon à la belle. La preuve en image elle n’avait déboula dans ces immenses plaines que parce que Flash avait décidé, à un moment donné, de prendre un chemin plutôt qu’un autre. Elle eut un léger sourire, elle aimait tellement ce genre de suspens. Ne pas savoir ce que réserve la suite de la journée, se fier seulement aux instincts de sa monture… Son sourire fut remplacé par une grimace. Ce genre de choses ne lui avaient pas toujours été profitables… Elle fut coupée dans se réflexions par un mouvement du côté de David. Surprise, elle eut juste le temps de voir le jeune homme retenir sa jument avant que Flash ne fasse un brusque écart. Se redressant, elle rattrapa ses rênes et s’aida de sa voix pour calmer l’alezane. Quand celle-ci se fut définitivement arrêtée, elle jeta un regard sur le jeune homme qui s’occuper à contrôler sa monture qui, vraiment, n’avait pas l’air d’être dans le genre facile. Le regard de la belle s’attarda sur la jument pie qui, furieuse d’être retenue par la main experte de son cavalier, essayait de recouvrer sa liberté en donnant un coup de cul. David ne parut pas décontenancé pour autant et se contenta de la gronder de la voix avant de lever les yeux au ciel. Nusicaa hocha doucement la tête comprenant qu’elle n’était spectatrice de la première scène de ce genre. Elle admirait également le savoir-faire de David. Elle pouvait se flatter – sans aucune vanité, mais Nusicaa sait toujours ce qu’elle vaut – de ne pas être une mauvaise cavalière, voir même d’avoir un certain niveau, mais le jeune homme lui semblait bien plus expérimenté. Chacun ses spécialités, après tout. Avec un soupire qui se voulait compréhensif, elle répondit nonchalamment à sa mimique. Les chevaux aussi ont leurs jours avec et leurs jours sans. Même Flash peut être particulièrement pénible, souligna-t-elle malgré la rareté de cette situation, Mais là, ça m’a bien l’air d’être quais-quotidien, non ? »En même temps qu’elle parlait, elle désigna de la tête la jument qui piaffait mais qui ne faisait plus mine de vouloir éjecter son cavalier. Nusicaa la détailla un instant. Bizarrement, il lui sembla deviner comme de la fierté dans son sale caractère. Elle tu un sourire, en se disant qu’elle serait sûrement une jument dans ce genre là, si seulement elle en était une. Fière et rebelle. Enfin, pas forcément à ce point là quand même. Quoi que, parfois… Elle repoussa de son visage une nouvelle mèche rebelle puis posa les yeux sur David avant de passer au paysage. Dans un réflexe, elle entoura sa main autour de son cou. Un centième de seconde plus tard, le bout de ses doigts frôlèrent, dans le bas de sa nuque, en endroit ou la peau était différente du reste. Une petite surface en peu plus râpée. Immédiatement, elle eut un violent frisson, qu’elle ne put réprimer qu’à moitié. Un élancement douloureux lui arracha une grimace puis un tressaillement. Pour tenter, vainement elle en était consciente, de cacher cette faiblesse, elle fit relever la tête à Flash qui commençait à s’impatienter et proposa d’une voix très faussement enjouée On marche un peu ? J’en connais deux qui ont l’air d’en avoir marre de ne rien faire. » Elle adressa un léger sourire à David puis pressa doucement les flancs de sa jument. Celle-ci réagit immédiatement et partit d’un pas tranquille, ayant bien comprit que l’heure n’était plus aux grandes cavalcades. Nusicaa elle, se mordit doucement la lèvre en reposant sagement sa main sur les rênes. Elle avait, l’espace d’un instant, oublié que sa petite cicatrice était toujours douloureuse, particulièrement en cas de grosse migraine. Elle laissa passer un nouvel élan puis se demanda pourquoi sa main lui avait parut si froide au contact de sa peau. Il ne faisait pourtant pas un temps qui justifierait une telle fraîcheur. Préférant ne pas réfléchir, elle secoua légèrement avant de soupirer de nouveau, de façon un peu trop audible à son goût. Souvent, elle se plaignait de ne pas avoir était très chanceuse sur ce coup-là. Mais en y pensant bien, elle s’était rendu compte qu’elle aurait avoir beaucoup, beaucoup moins de chance. En effet, elle s’était renseignée et avait appris qu’une blessure à la nuque pouvait s’avérer beaucoup plus grave… Le paysage défilait lentement, vu l’allure nonchalante qu’avait prit Flash. Nusicaa se tourna du côté de David. Alors, comment vas-tu depuis… la dernière fois ? »Elle eut un petit sourire contrit. Quoi de plus drôle que d’évoquer cette journée catastrophique avec la personne qui l’avait vécue avec vous. Nusicaa se soudain rendit soudain compte qu’elle ne l’avait jamais recroisé après. Pourtant, l’IDCD n’avait pas fermé tout de suite après, si ? Il faut dire que ce n’était pas ce qui l’avait le plus préoccupée à ce moment-là. N’empêche, cétait étonnant. Elle ne se souvenait même plus la façon dont ils s’étaient quittés. Ouais… cette partie là devait se situer au moment ou elle était complètement dans les vapes. Elle poussa un nouveau soupir, agacée d’avoir si souvent recours à ça en ce moment. _________________Dernière édition par Nusicaa Wiltman le Dim 24 Aoû - 055, édité 1 fois David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Mar 1 Juil - 1427 D avid, grommelant pour lui-même, réussit enfin à calmer sa jument. Enfin, calmer, c’est un bien grand mot. Difficile de la qualifier ainsi ! Mais, il la connaissait déjà assez pour savoir que c’était le comportement le plus sage qu’il pouvait attendre d’elle, du moins dans ces circonstances. Carrément quotidien, plutôt, rectifia-t-il. Pour ne pas dire perpétuel et constant… » Comme pour appuyer ses propos, Asha Leïla tira violemment sur les rênes et secoua la tête, faisant voler les crins noirs parsemés de blanc de sa belle crinière. Avec un soupir las, David laissa glisser les rênes entre ses doigts et les récupéra immédiatement après, quand la jument eut redressé la tête. Impayable, il redressa la tête et croisa brièvement le regard chocolaté de Nusicaa, avant que la jeune fille ne détourne les yeux pour parcourir les lieux du regard. De fait, il y en avait des choses à voir, ici… Instinctivement presque, il imita la cavalière et jeta un large coup d’œil circulaire aux environs. La plaine était décidément immense, comme inifnie. Un vent léger fit bruisser l’herbe qui se coucha avec des reflets d’argent tandis que les quelques bosquets encore dotés de feuilles frémissaient. Aussi loin que se porte le regard, rien ne l’arrêtait, dans cette plane étendue verte dont on ne voyait pas la fin, même là-bas au loin, vers l’horizon. Il y avait très certainement de quoi se perdre, ici, surtout quand on n’y était jusqu’alors jamais venu. Se retrouver au beau milieu de cette immensité, au crépuscule, seul et désorienté, ne devait très certainement pas être des plus rassurants… Cependant, à cheval et en plein jour, les lieux n’avaient rien d’hostile et surtout pas pour David. Bien au contraire, ses envies de course échevelée et d’explorations interminables s’en trouvaient décuplées. Comme si elle avait lu dans les pensées de son cavalier, Leïla s’agita un peu plus, piaffant d’impatience. Il l’apaisa d’une main machinale, sans trop prêter attention à ce qu’il jeune homme reporta son regard sur Nusicaa et une fois de plus, il étudia son apparence. Il s’en voulait maintenant de ne pas l’avoir reconnue plus tôt. Elle n’avait pas changé, enfin, pas vraiment en tout cas. Du moins, maintenant qu’il savait qui elle était, il la trouvait tout à fait ressemblante au souvenir qu’il en avait gardé, mis à part quelques détails de moindre jeune fille, dans un geste empreint d’automatisme, se passa la main dans le cou, et, à la surprise de David, elle fut parcourue d’un violent frisson tandis que son visage se décomposait, selon toute apparence sous l’effet de la douleur. Il ne comprit pas. Où donc avait-elle aussi mal ? Les yeux verts du jeune homme se posèrent sur sa main. Nusicaa aurait mal dans le cou ? Pourquoi ? Certes, ce n’était pas non plus un terrible mystère, d’autant qu’il y a mille et une raisons d’avoir mal, toutes plus anodines les unes que les autres. Mais il ne pouvait se défaire d’une certaine perplexité. Vaguement, cela lui rappelait quelque chose. Elle avait mal à la nuque, et cela remuait quelque chose en lui, quelque chose de lointain et d’enfoui… Mais plus il cherchait, plus la bribe de souvenir s’effaçait et lui glissait entre les peut-être que sa réaction n’était pas passée inaperçue, Nusicaa fit vivement relever la tête à sa jument –Flash, donc, puisqu’elle l’avait dit tout juste quelques instants plus tôt… Maintenant, David s’en rappelait très bien- et, d’une voix qui sonnait faux, proposa de faire marcher un peu les deux juments qui, c’était visible, avaient la sensation de prendre racine. Le jeune homme acquiesça, non sans remarquer le ton de la cavalière et surtout son enjouement plus que forcé. Ça ne faisait que le conforter dans son idée qu’elle souffrait et cherchait à le lui cacher. Allez… » Leïla n’en demanda pas plus pour se mettre au pas et se placer à la droite de Flash. Subitement, elle fit un violent écart, les yeux cerclés de blanc tant ils étaient écarquillés, les naseaux palpitants et les oreilles couchées en arrière, une fois de plus. Sautillant plutôt que piaffant sur place, elle refusait obstinément de se déplacer et semblait prête à agresser quiconque passerait à sa portée… Chuuut… Calme-toi… » l’apaisa David tout en caressant son encolure. Sous sa main, il sentait les muscles durcis et la tension vive qui circulait dans le corps de sa monture. Pardon, j’avais oublié… » ajouta-t-il en s’efforçant de la refaire aveugle d’un œil, la jument ne pouvait supporter que quelqu’un ou quelque chose se trouve à sa gauche –ce qui, tous les jours, compliquait la tâche de David, habitué à aborder de ce côté avec qui plus est un matériel conçu pour cela. Sa réaction des plus violentes était donc normale », du moins de son point de vue, puisque Flash à sa gauche était hors de son champ de vision. Le fait qu’elle soit elle aussi un cheval, une jument qui plus est, n’arrangeait en rien les choses, bien au contraire puisque Leïla faisait comme toujours preuve d’un manque criant de jeune homme la fit rejoindre Nusicaa et l’alezane, en prenant soin cette fois-ci de se mettre à leur gauche, et avec une distance de sécurité de quelque un mètre pour éviter toute tentative de morsure ou de coups de sabots de la part de la grande jument pie. Peu après, la jeune fille se tourna vers lui et prit la parole, avec un petit sourire peu convaincu. Alors, comment vas-tu depuis… la dernière fois ? »La dernière fois. Le sous-entendu était plus que clair. La dernière fois… Qui était aussi la première. La première fois qu’ils se rencontraient. Depuis l’incident –enfin, plutôt les incidents car il y avait eu une vraie multiplication des catastrophes ce jour-là-, David n’avait plus vraiment repensé à ce qui s’était passé au bord de la cascade. Il n’avait pas été traumatisé outre mesure par ces événements et il n’en gardait aucune séquelle physique, mais ce n’était pas non plus une des choses les plus agréables qui lui soit arrivées dans sa vie. S’il avait éloigné cette fatidique journée de ses pensées, c’était plus parce qu’il avait trop de choses à faire et à songer avec entre autres son retour à Clichy que parce qu’il voulait l’ jeune homme fit donc remonter à la surface les souvenirs de cette paisible après-midi à l’Internat des Cœurs dorés.[b] Plutôt bien, répondit-il avec un sourire entendu. J’essaie juste d’éviter les braconniers italiens, maintenant… ajouta-t-il avec un clin d’œil. Et toi ? » Il leur avait parlé, à ces braconniers, lorsqu’il avait compris d’où ils venaient. Pour la première fois depuis des années, il s’était exprimé dans la langue de sa mère, alors qu’il avait banni l’italien de son vocabulaire depuis longtemps. Bilingue dans son enfance, David avait réalisé ce jour-là qu’il lui restait encore de solides bases. Quoi que, on ne peut pas vraiment dire que parlementer avait beaucoup servi, même si le jeune homme avait joué une belle comédie aux deux sales types. Il revoyait Nusicaa maintenue en otage par l’un d’eux. L’homme, sadique, enfonçait l’arme dans sa nuque et lui arrachait une grimace de douleur…Mais oui ! Les éléments s’imbriquèrent dans son esprit. Maintenant il savait d’où venait cette sensation diffuse en s’apercevant que la jeune fille souffrait de la nuque. C’était qu’il l’avait déjà vue avoir mal à cet endroit… Et il songea qu’il était très vraisemblable que sa douleur était due à ce qui s’était passé à l’Internat. Ton cou ? » demanda-t-il en regardant la jeune fille sans même réfléchir une demi . . . . . . - Nusicaa Wiltman absAdmin & Apprentie Nombre de messages 791Age 29Cheval Attribué FlashMétier Apprentie EthologueGalops Date d'inscription 11/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ans / Apprentie éthologueCheval FlashConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Mer 2 Juil - 1129 Dieu que c’est nul… Tandis que David lui répondait, Nusicaa coinça une nouvelle mèche de cheveux derrière son oreille. Décidément, il y toujours des irréductibles… Elle afficha un petit sourire amusé à la remarque du jeune homme sur les braconniers italiens. La belle se rappelait bien son ahurissement quand il s’était mis à converser avec les deux hommes et, visiblement, dans la même langue qu’eux. Ca lui avait permis d’aller mettre KO l’un des braconniers d’ailleurs. Oui, enfin, mettre KO… Ca lui avait surtout permis d’être définitivement prise en otage par le compère de sa victime ». Comique, ça ? Hum… Sur le coup, ça ne l’avais pas franchement fait rire. Se reconnectant avec ce que disais David, Nusicaa se rendit compte qu’il lui avait retourné la question. Elle posa son regard sur l’immensité plane qui s’étendait devant elle puis afficha un sourire. Oui ça va. Maintenant, je m’en vais en courant dés que j’entends un bruit qui me fait penser à un coup de feu. » Elle laissa échapper un éclat de rire. Oui, elle allait bien… de manière générale. Mais il n’était sûrement pas utile de donner tous les détails à David. Elle poussa un soupir qu’il ne put entendre et demanda un pas un peu plus soutenu à Flash. Celle-ci fit mine de prendre le trot mais la cavalière parvint à la maintenir à une allure un peu plus rapide que la précédente. La jument se laissa faire, mais Nusicaa sentait qu’elle n’avait qu’une seule envie, partir immédiatement au grand galop. Un coup d’œil jeté sur la jument pie du jeune homme permit à la belle métisse de supposer que... – elle ne se rappelait toujours pas son nom – qu’elle n’en attendait pas moins. A vrai dire, comment ne pas être pris d’envie de galopades effrénées dans cet endroit. A perte de vue, ces plaines n’étaient que d’immenses étendues vertes. On ne parvenait même pas à distinguer un seul arbre, sauf peut-être, au loin, l’ombre de la forêt par laquelle Nusicaa et Flash étaient arrivées. La jeune fille se demanda s’il était possible de croiser des chevaux sauvages. Elle n’avait jamais eu le droit à ce genre d’expérience et brûlait de voir un des équidés blanc qui sillonnaient généralement ces plaines. A ce qu’elle avait entendu, certains troupeaux n’étaient pas forcément craintifs. Elle chercha vainement dans sa tête douloureuse qui avait bien pu lui raconter ça, histoire d’être sûre de sa source d’information. Ne parvenant pas à trouver ce qu’elle cherchait, elle repoussa le rêve dans un coin de son cerveau et posa son regard sur David. Celui-ci semblait plongé dans d’intenses réflexions. Pourtant, au moment ou Nusicaa allait de nouveau s’intéresser au paysage, son visage s’éclaira, comme s’il avait eu une illumination. La jeune femme l’observa curieusement jusqu'à ce qu’il s’adresse à elle. Ton cou ? » lui demanda-t-il soudain. Nusicaa se raidit. Tient donc, il n’avait pas oublié ce petit détail là ? Enfin, petit… tout dépend du point de vue que l’on adopte. Cependant, sil y avait bien une chose que la fierté de Nusicaa supportait mal, c’était bien de devoir s’étendre sur ce genre de choses. Allez savoir pourquoi d’ailleurs. Pourtant, elle aimait encore moins mentir sachant que celui d’en face ne serait absolument pas dupe. Elle releva la tête, consciente que sa réaction était bien trop exagérée. Malgré cela, elle ne put retenir un regard furibond adressé à David avant de répondre d’un ton bien plus sec que ne l’exigeait la situation. Mon cou aurait put aller beaucoup moins bien. »Et c’était vrai. Un jour, par curiosité, elle était allée chercher sur le net ce que pouvait bien déclencher une blessure à la nuque. Elle avait d’ailleurs été assez énervée du peu d’informations qui s’étaient présentées à elle. Elle avait faillit abandonner mais était finalement tombée sur un site particulièrement complet qui consacrait un chapitre sur chaque partie du corps. Après avoir trouvé l’onglet qu’elle cherchait, Nusicaa s’était un instant demandé pourquoi est-ce qu’elle faisait ça. Après s’être rendue compte que c’était pour la seule et unique raison qu’elle s’ennuyait profondément, elle avait continué ses recherches. C’est là qu’elle s’était rendue compte qu’elle n’était pas la plus à plaindre. Les blessures à la nuque n’est pas particulièrement fréquentes car généralement, il est assez compliquer de se cogner la nuque quelque part. Cependant, il s’était avéré que, s’en sortir uniquement avec des migraines était une chance. Nusicaa avait un peu tiqué sur le mot uniquement » puis avait fermé la fenêtre du site. Juste en dessous, il y avait écrit que les séquelles restaient généralement à émergea de ses pensées alors que le silence était revenu. Jetant un coup d’œil vers David, elle poussa un soupir. Bien qu’elle fût presque certaine que le jeune homme n’était pas vexé, elle admit qu’il n’y était pour rien et qu’il était donc inutile de réagir comme ça. Un sourire contrit s’afficha de nouveau sur ses lèvres avant qu’elle ne reprenne la parole, d’un ton beaucoup plus sympathique cette fois. Hum, désolée. C’est juste que les migraines, ça à tendance à me mettre de mauvaise humeur… Mais au final, je m’en suis plutôt bien tirée. »Une grimace due à un énième élancement vint illustrer ses propos. La belle lâcha un soupir avant de reporter son attention sur le paysage, cherchant un autre sujet de conversation. Mais ses recherches étaient gênées par le mal de crâne. Ce jour-là, il était plus fort que d’habitude, ce qui commençait vraiment à agacer Nusicaa qui avait escompté passer une journée tranquillement sans problèmes de ce genre à régler. Le silence qui s’était installé ne l’empêchant pas de se concentrer sur ce petit détail, elle se décida à le briser avec une question qu’elle s’était déjà posée un peu plus tôt. C’est marrant, je ne t’avais jamais revu à l’internat après… Ben après que je sois tombée définitivement dans les vapes. Parce que, c’était quand même plus probable que je te croise toi une autre fois que l’étalon noir. Et pourtant… » Ces deux derniers mots avaient été dits presque en chuchotant. Elle faisait référence à sa petite aventure avec Joséphine, dans la grange. Heureusement, il ne s’était rien passé de comparable à cette catastrophique après-midi à l’IDCD, mais tout de même… Elle avait été complètement ahurie de retrouver au Domaine l’étalon noir qui l’avait poussée à trébucher et à s’entailler la nuque sur une pierre. D’ailleurs, elle se demandait toujours comme ce phénomène était possible. C’était quand même une sacrée coïncidence. Coïncidence d’ailleurs renforcée par le fait d’avoir croisé David sur les terres du Domaine. Malgré elle, Nusicaa ne put s’empêcher de céder légèrement à la paranoïa et de regarder autour d’elle, faisant mine d’observer le paysage, si la silhouette noire de l’étalon ne se dessinait pas au loin. Un frisson, qui n’était pas du tout due à la paranoïa la ramena à la réalité. Depuis quand frissonnait-elle quand elle avait la migraine ? Fourrant une main dans sa poche, elle chercha la plaquette de cachet qu’elle n’avait pas manqué d’y mettre. Hum… qu’elle n’avait normalement pas manqué d’y mettre. Comment peut-on être aussi étourdie. Tant pis pour elle. Elle soupira puis reporta son attention sur David, n’ayant toujours pas reçu de David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Jeu 3 Juil - 1048 Après la question de David, Nusicaa eut un temps de… de quoi ? D’hésitation ? Toujours est-il qu’elle marqua un temps avant de répondre. Oui, elle allait bien. Malgré le rire qu’elle laissa échapper à la fin de sa phrase, le jeune homme ne put s’empêcher d’être légèrement sceptique. Pourtant, il n’avait bien sûr aucune raison de douter de ses paroles… Mais, quelque chose sonnait faux dans son comportement. Certes, ce n’était qu’une subtile impression, mais elle suffisait pourtant pour le faire posa sa seconde question, il vit nettement la jeune fille se raidir.*Bingo !* Mon cou aurait pu aller beaucoup moins bien. »La réplique fusa, très sèche, et assortie à un regard des plus noirs. David haussa un sourcil. En d’autres circonstances, il aurait pu être blessé ou feindre de l’être, mais dans la voix de Nusicaa, il avait senti quelque chose… Comme une blessure. Mais pas une blessure physique, juste quelque chose qui faisait sonner différemment sa voix. Peut-être que cet après-midi-là n’avait pas été si bénigne pour tout le monde, finalement… Tout bien réfléchi, ç’avait même dû être assez traumatisant pour la jeune fille. Jusque-là, elle avait probablement vécu dans un cocon douillet et protégé des attaques du monde extérieur, sans danger ni violence. Tomber au détour d’un chemin sur deux types armés dont l’un vous prend en otage est donc une première en la matière, et une situation doublement effrayante…Le silence ne dura pas très longtemps. Après un soupir, Nusicaa eut un petit sourire pas très convaincu et reprit la parole en s’excusant, cette fois d’un ton beaucoup moins agressif. Elle ajouta quelque chose qui fit tiquer David. Les migraines, ça a tendance à me mettre de mauvaise humeur… »Tiens tiens tiens. Finalement quoi qu’elle en dise, la jolie brune ne s’en était pas sorti si facilement. Son cou aurait pu aller beaucoup moins bien, mais aussi beaucoup mieux. Quant à sa tête, elle était migraineuse et vu le ton que la jeune fille adoptait pour en parler, ça ne devait pas être rare… David avait l’impression que plus il parlait avec elle, plus il découvrait les séquelles que lui avaient laissé les événements de l’internat. Et peut-être que ce n’était pas fini… Décidément, lui qui sans sortait sans le moindre mal si ce n’est, bien sûr, quelques égratinures, il avait eu drôlement de la chance ce tourna légèrement la tête vers elle pour l’observer en coin. Pourquoi cacher si obstinément qu’elle avait mal ? Pourquoi réagir avec autant d’agressivité en s’apercevant qu’il avait découvert sa blessure à la nuque ? Il ne voyait qu’une solution, une solution qui de plus était inscrite sur les traits fiers de Nusicaa. Oui, la fierté. L’arrogance, diraient d’autres, quelque peu mauvaises langues. La fierté, la fierté qui lui faisaient ravaler ses plaintes et relever la tête, la fierté qui l’empêchait d’admettre l’évidence. D’un tempérament assez proche lui aussi, David ne pouvait lui reprocher sa réaction. Au contraire, il l’admirait. Plus il côtoyait cette fille, plus elle lui silence tomba entre les deux jeunes, chacun paraissant plongé dans ses pensées. Seuls les pas des chevaux, étouffés par l’herbe, produisaient un son dans les parages. C’est marrant, je ne t’avais jamais revu à l’internat après… Ben après que je sois tombée définitivement dans les vapes. Parce que, c’était quand même plus probable que je te croise toi une autre fois que l’étalon noir. Et pourtant… »David tourna la tête vers Nusicaa en l’entendant parler. En effet, elle n’avait pas tort, ils ne s’étaient jamais revus… Lui non plus ne se l’expliquait pas. Ce n’était pas non plus quelque chose d’extraordinaire, au fond ils n’étaient pas de la même année et n’avaient donc aucun cours en commun, ils ne dormaient pas dans le même couloir, leurs chevaux ne se trouvaient même pas dans la même allée de boxes. Il n’avait jamais cherché à la rencontrer, et manifestement elle non plus n’avait rien fait pour le revoir. Du reste, que ce seraient-ils dit ?En réponse, le jeune homme haussa les épaules. Bof, tu sais, ça a fermé pas longtemps plus tard… » Par contre, la deuxième partie des paroles de la jeunes fille était beaucoup plus intéressante et, comme David ne tarda pas à le saisir en les retournant dans sa tête, elle sous-entendaient quelque chose. Plus probable que je te croise toi que l’étalon noir. Évidemment, qu’elle avait plus de chance de croiser un élève en chair et en os plutôt que ce pseudo fantôme de l’internat ! Mais si elle le disait, c’était pour une autre raison. C’était qu’elle avait effectivement croisé l’étalon… À moins qu’il ne se fasse de fausses idées. C’est sûr ! répondit-il. Mais… J’en déduis que tu l’as revu, alors ? » Inutile de tourner autour du pot, de poser des questions faussement subtiles pour la conduire à dire ce qu’il voulait entendre. Il la soupçonnait d’être tout aussi directe qu’il savait l’être. Il la regarda dans les yeux en posant sa question, un peu plus attentif à sa réponse qu’il n’aurait dû l’être. Rencontrer un cheval, hein, ce n’est pas si exceptionnel… Oui, mais CE cheval, le mystérieux inconnu qui aparaissait et disparaissait comme un fantôme ? Non, ce n’était pas pour ça que David s’intéressait de si près à ce qu’elle allait dire. C’était plutôt à cause de leurs antécédents avec ce fameux étalon noir. Loin d’être superstitieux, le jeune homme ne pouvait cependant s’empêcher de songer vaguement qu’il ne leur avait jamais porté chance, à tous les deux. Et que si elle l’avait croisé à nouveau, il s’était peut-être encore passé quelque chose… Qui sait ?_________________- . . . . . . - Nusicaa Wiltman absAdmin & Apprentie Nombre de messages 791Age 29Cheval Attribué FlashMétier Apprentie EthologueGalops Date d'inscription 11/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ans / Apprentie éthologueCheval FlashConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Jeu 3 Juil - 1314 Nusicaa fut agréablement surprise que David n’enchaîne pas sur le sujet des migraines. Elle connaissait bien des personnes qui lui auraient posé un million de questions. En même temps, quelles question pouvait bien poser le jeune homme ? Il était là lorsque c’était arrivé, il n’y avait donc rien à lui raconter. Sauf peut être la façon dont ça s’était passé, puisqu’elle se rappelait avoir prit tout le monde au dépourvus quand le braconnier avait découvert du sang sur sa main. En attendant, la jeune femme lui lança un regard reconnaissant. Elle avait toujours apprécié les gens qui ne faisaient pas preuve de trop de curiosité. Le silence s’était donc installé jusqu'à ce que David ne réponde à son autre réplique. Elle ne répondit pas à la remarque désinvolte qu’il fit sur le fait que l’internat avait fermé peu après cette fameuse après-midi. A vrai dire, elle était incapable de dire s’il disait vrai ou s’il exagérait. Cette période à l’internat ne lui avait laissé quasiment aucun souvenir, mise à part le début de ses migraines. Elle se contenta donc d’hausser les épaules à son tour. Après tout, l’idcd était grand et, sauf l’équitation et les cours, elle ne devait pas forcément avoir les mêmes activités que David. De toute façon, elle n’avait pas cherché à le revoir, n’ayant rien de particulier à lui dire. Sauf peut-être lui demander de quelle façon s’était finie l’histoire. Elle se souvenait parfaitement de ce qui était arrivé ce jour-là, jusqu’au moment où, sans qu’elle ne comprenne pourquoi, le braconnier lui avait enfoncé le canon de son fusil dans sa blessure. Ensuite, elle s’était réveillée chez le fermier de l’internat sans qu’il ne puisse rien lui expliquer. Voilà, mis à part les derniers détails, elle n’aurait pas eu grand-chose à dire à David. Ce dernier attira son attention en parlant une nouvelle fois. Nusicaa se tourna vers lui, soutenant son regard vert planté dans le sien. Les mots qu’il prononça la firent soupirer. Elle se remémora le jour où, prise par la migraine, elle avait séché un cours en s’installant tranquillement dans la grange, accompagnée de Lou, sa petite chienne. C’est là qu’elle avait retrouvé Joséphine et qu’elle avait appris l’état dans lequel elle était. Mais la discussion n’avait pas pu commencer, car leur rencontre avait été interrompue. Par qui ? Un grand étalon noir, visiblement furieux. Un cheval que Nusicaa était certaine d’avoir déjà vu. Bien entendu, il pouvait y’en avoir d’autres des chevaux comme ça. Mais la jeune femme était certaine que celui qu’elle avait vu avec Joséphine était le même que celui qui avait été à l’origine de leurs ennuis deux ans plus tôt. Ces réflexions ne lui prirent que quelques secondes. Une nouvelle fois, elle tourna la tête vers David. Et tu déduis bien. J’ai croisé notre ami » l’étalon il y a quelques semaines… ici, au Domaine. »Les guillemets étaient audibles. Dans un geste automatique, elle voulut une nouvelle fois enrouler sa main autour de son cou mais le souvenir de sa peau brûlante et du frisson qu’elle s’était déclenché l’arrêta juste à temps et elle laissa retomber son bras sans même prendre la peine de le cacher. Elle jeta un œil à David, se demandant comment est-ce qu’il pourrait réagir à une pareille nouvelle. Pour sa part, elle avait été pétrifiée, non pas de peu, mais de surprise. La peur l’avait prise après. C’était un sentiment qu’elle ressentait rarement, mais là la coïncidence avait été bien trop forte et la migraine bien trop présente pour l’ignorer. Cependant, elle s’en était assez vite remise et avait eut la présence d’esprit de reculer le fauteuil de son amie. L’étalon n’était pas resté longtemps. Juste le temps d’une bonne montée d’adrénaline puis il avait tourné les talons – enfin, les sabots. Nusicaa se souvenait encore de son soulagement à ce moment là et de sa stupide manie de vérifier du regard que personne ne suivait le grand lâcha un nouveau soupir avant de ralentir un peu Flash qui, une fois de plus, se rapprochais plus du trot que du pas. La belle l’arrêta un instant puis la fit repartir à l’allure qu’elle désirait. La jument secoua la tête mais se laissa faire. Elle n’était pas franchement pénible et Nusicaa lui flatta l’encolure. Ce faisant, elle jeta un œil sur la jument pie de David. Celle-là, ça avait quand l’air d’être un cas… Elle se creusa la cervelle pour essayer de retrouver son nom. Dur dur de se rappeler de ce genre de détails quand on sait qu’elle n’était concentrée que sur la découverte de sa monture. A plus forte raison quand on est assaillit de tous les côtés par les élans douloureux de la migraine. Nusicaa finit donc par abandonner sa recherche, consciente d’avoir été trop inattentive à la nerveuse jument ce soir là pour retrouver le nom noté sur la plaquette de son box. Le silence planait de nouveau entre les deux jeunes gens. La belle métisse agita une main devant son visage pour chasser une bestiole dont le bruit commencer à l’agacer divinement. Une fois l’insecte mis hors d’état de nuire – car elle ne put s’empêcher de le tuer – elle attrapa dans sa poche, vide des cachets qui lui faisaient défaut, un simple élastique noir. D’une main experte qui trahissait l’habitude, elle s’attacha rapidement les chevaux, laissant quelques mèches brune retomber et encadrer son visage. Elle en coinça une derrière son oreille puis reposa sa main, ornée d’un beau tatouage au henné, sur l’avant de la selle. Elle se racla légèrement la gorge puis ouvrit la bouche, histoire de troubler un peu le silence. Au moins, c’est le cheval que j’ai croisé et pas les deux autres. J’m’en sors bien. » Sa tentative de petite plaisanterie ne fit que lui arracher une grimace douloureuse due au mal de crâne, suivit d’une moue. Elle se demanda ce qui aurait put se passer si elle avait revu les deux italiens et non le grand noir. Cette perspective lui arracha un petit tressaillement. Et le rire qu’elle avait laissé s’échapper à la fin de sa réplique en sonna encore plus faux. Décidément, ce n’était pas son jour…_________________ David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Ven 4 Juil - 1459 David ne put empêcher l’étincelle de surprise qui passa dans son regard en entendant les paroles de la jeune fille. Au Domaine ? Ici ?! Non, c’était complètement invraisemblable. Comment l’étalon noir aurait-il pu voyager de Nice jusqu’en ces contrées camarguaises ? Le chemin était long, la région assez urbanisée, c’était complètement tiré par les cheveux. Oui, mais un fantôme, lui, peut se déplacer comme il le veut…*N’importe quoi. Ce sont les élèves qui l’appellent le fantôme, moi je l’ai vu, et plusieurs fois !*Mais quel intérêt l’étalon noir aurait-il eu à venir ici, à la Rose Noire ? Certes, les plaines étaient grasses et superbes, mais le climat était un peu plus rude, et puis les terres de l’Internat pouvaient elles aussi se targuer d’être particulièrement hospitalières pour les chevaux ! C’était… comme si l’étalon les avait suivis… ailleurs, le jeune homme suivit des yeux la main que Nusicaa s’apprêtait à passer dans son cou avant de se raviser et de la laisser lourdement tomber. Cela ramena les pensées de David sur sa blessure. Encore et encore, il revoyait le braconnier enfoncer le bout de son arme dans la nuque, ou fixer d’un œil surpris sa main couverte de sang. Un jour, il faudrait qu’il lui raconte… Qu’elle sache comme ça c’était fini, elle qui était dans un très sale état à leur retour à l’internat. Mais pas maintenant. Non, pas maintenant. Vaguement, le jeune homme se doutait qu’elle le prendrait assez mal en apprenant que le chasseur lui avait tiré dans la tête à bout portant… et qu’elle ne s’en était tirée que parce que le fusil était vide. Elle le prendrait plus mal encore en découvrant que, si l’homme avait tenté de la tuer, c’était à cause de David… Non, pas aujourd’hui. Ses grimaces douloureuses n’avaient pas échappé au jeune homme et il jugeait préférable de ne pas en rajouter pour l’ que son cavalier avait contrainte à adopter le rythme de Flash, suivit également l’accélération de l’alezane qui avait failli passer au trot. À ceci près que la grande pie, elle, était carrément au trot et se préparait à prendre le galop. Négligemment, David la ralentit et la repasssa au pas. Tout doux, grande fille… » lui fois de plus, le silence tomba dans la plaine. Le jeune homme réfléchissait toujours à ce que venait de lui dire Nusicaa sur sa rencontre avec l’étalon noir qui avait, plus ou moins directement, causé tous leurs malheurs. Se pourrait-il qu’il soit réellement ici ? Il ne put s’empêcher de jeter un œil sur l’immense étendue d’herbe qui les entourait. C’était de toute évidence un territoire de choix pour un cheval sauvage…Nusicaa, rendue peut-être mal à l’aise par le silence qui semblait décidé à s’éterniser, eut un petit raclement de gorge avant de prendre la parole. Sa plaisanterie, ou plutôt sa tentative de plaisanterie, sonnait vraiment faux, et ne faisait que souligner son inquiétude quant à ce qui aurait pu se passer ce jour-là mais quant à ce qui se passerait si elle retombait face aux braconniers mal eut un sourire machinal et se contenta d’écouter le rire de la jeune fille s’étrangler un peu. Même elle ne se trouvait pas drôle. N’y tenant plus, il se tourna vers elle Nusicaa. Es-tu vraiment sûre que c’était lui ? »Il insista sur le dernier mot, la regardant droit dans les yeux. Elle confirma [*si t’veux pas confirmer, j’éditerai, c’est juste pour pouvoir lier vec la suite ^^'], et il l’observa pensivement. Peut-être qu’il faut que je te raconte un truc, alors… »Il se tut et fit une moue pensive. Je sais pas mal de choses sur ce cheval, pas mal de choses que personne ne sait… »Enfin, si, une autre personne était au courant, mais David n’avait vraiment pas envie de parler d’elle. Le jeune homme prit son inspiration et il allait parler, lorsqu’un bruit l’interrompit hennissement strident, surexcité, puissant, qui déchira l’air calme de la plaine et résonna aux oreilles des deux ayant clairement perçu ce signe d’une présence équine dans les parages, s’excita et commença à piaffer, très nerveuse. David s’appliquait à la retenir, mais il s’était instinctivement retourné vers la direction d’où venait le hennissement. C’était un bosquet d’arbres fourni, derrière eux, à quelques centaines de mètres. Un cheval, et même plusieurs, auraient aisément pu s’y camoufler étant donnée la taille de cette cachette »…Il fouilla les arbres et les buissons d’un regard scrutateur, mais cette scrupuleuse observation ne lui apporta aucun renseignement. Alors, le jeune homme se tourna vers Nusicaa et croisa son n’aimait pas ça. Mais alors là, pas du tout. Ça lui rappelait beaucoup trop ce qui s’était passé au bord de la cascade de l’Internat des Cœurs dorés… Tous les éléments étaient réunis Nusicaa et David seuls au milieu de nulle part, avec Flash et la jument du jeune homme… Cela avait commencé de la même façon. Par un bruit. Un bruit qui avait interrompu leur conversation et avait augmenté d’un cran la tension qui régnait dans les parages. Un bruit qui, à juste titre, les avait mis sur leurs gardes, tandis qu’ils fixaient désespérement l’ôrée de la forêt en tentant de voir à travers les troncs d’arbre. La seule différence, c’est que ce jour-là, c’était un coup de feu qui avait résonné dans la forêt en brisant la tranquillité de ces lieux. Aujourd’hui, c’était un hennissement. Un simple petit hennissement de rien du tout… C’est nettement moins dangereux et inquiétant que le claquement d’une arme à feu, non ?Cependant, ce hennissement-là faisait fâcheusement penser à quelqu’un. Un certain étalon noir qui avait une fâcheuse tendance à porter malheur aux deux jeunes gens…_________________- . . . . . . - Nusicaa Wiltman absAdmin & Apprentie Nombre de messages 791Age 29Cheval Attribué FlashMétier Apprentie EthologueGalops Date d'inscription 11/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ans / Apprentie éthologueCheval FlashConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Ven 18 Juil - 1721 Nusicaa laissa son rire s’étrangler puis s’éteindre. Elle soupira avant de finir par se demander ce qu’elle aurait plus dire de plus stupide. Il n’y avait franchement pas de quoi plaisanter… En fait, heureusement qu’elle ne s’était retrouvée que face à l’étalon noir. Elle imaginait mal ce qui aurait put se passer si c’était les braconniers qu’elle avait retrouvé. Bien entendu, cette situation paraissait plus qu’improbable, mais la jeune femme avait banni ce genre de termes de son vocabulaire depuis ce fameux jour, à l’IDCD. Rien qu’a cette pensée, elle laissa échapper un frisson. La voix de David l’empêcha d’aller plus avant dans ses réflexions. Nusicaa. Es-tu vraiment sûre que c’était lui ? »L’intéressée se tourna vers le jeune homme, l’air vaguement agacée. Sa question n’était pas complètement idiote. Ou plutôt, elle ne l’était pas du tout. Il était normal qu’il se pose ce genre d’interrogations… Mais Nusicaa avait du mal à envisager une situation où elle n’aurait pas reconnu le cheval noir. Son visage fut traversé d’un sourire sans joie avant qu’elle ne prenne la parole. Certaines choses ne s’oublient pas, David. »Notamment un étalon fou-furieux qui aurait put vous tuer ou amener avec lui des éléments capables d’aboutir à cette même extrémité. La jeune femme dévisagea David, curieuse d’entendre ce qu’il semblait sur le point de lui dire. Elle n’eut d’ailleurs pas trop à patienter car, après l’avoir observée pensivement, il reprit la parole. Les mots qu’il prononça éveillèrent encore plus la curiosité de Nusicaa. Que pouvait-il bien y avoir à savoir sur ce cheval ? Elle se contenta de hocher la tête. Malheureusement, elle ne put en savoir plus – mise à part que lui seul savait ce qu’il était sur le point de révéler – car il fut interrompu par quelque chose. Un bruit. Plus précisément, un hennissement. A l’écoute de ce son puissant et nerveux, Nusicaa se raidit visiblement. Une expression indéfinissable s’empara de son visage tandis que ses yeux cherchaient déjà l’endroit d’où provenait l’élément perturbateur. Comme pour lui faciliter la tâche Flash, nerveuse également, se tourna d’elle-même dans la bonne direction. Sa cavalière se retrouva alors face au lieu suspect, tout en sentant une pointe d’angoisse monter en elle. Non, ce n’était pas possible…Le coin en question était en fait un bosquet bien fournis, situé à peine à deux ou trois cent mètre de deux cavaliers. Sa taille en faisait un cachette idéale pour un, voir plusieurs chevaux. Mais si ces derniers n’avaient pas forcément recours aux cachettes en général… Les buissons eurent beau être observés, même scannés par le regard perçant de Nusicaa, ils ne révélèrent rien de leurs secrets. Soudain inquiète, la jeune femme se tourna vers David, croisant son regard impénétrable. Quel désagréable retour en arrière ! Elle les revoyait bien, tous les deux, deux ans plus tôt et dans une situation un peu trop similaire. Seuls, perdus au milieu d’un endroit capable de devenir vite hostile et avec pour seule indication sur ce qui se tramait un bruit. Finalement, seul le décor et la nature de ce fameux bruit changeaient. Les acteurs restaient les mêmes dans le rôle des cavaliers présents au mauvais endroit au mauvais moment. Et seule la jument de David était une nouvelle tête dans celui des chevaux rendus nerveux par la tension de leurs propriétaires et la présence invisible non loin d’eux. Il n’en manquait plus que trois pour que la deuxième version soit parfaite. Nusicaa frissonna. Trois… il était bien possible qu’il n’en manque plus que deux. *N’importe quoi ! Tenta-t-elle de convaincre son cerveau, Ca peut être n’importe quel cheval sauvage !*Oui, mais alors, pourquoi une tension si palpable… ? La jeune femme essaye de se persuader que l’élancement douloureux qui lui dérangeait la tête n’était pas de mauvais augure. Elle n’avait d’ailleurs jamais cru aux augures ou aux trucs de ce genre… Autant ne pas commencer maintenant ! Malheureusement, ces résolutions furent réduites à néant quand un mouvement s’agitation à l’extrémité du bosquet fit frissonner les feuillages. Franchement angoissée cette fois, Nusicaa échangea un nouveau regard avec David. Pas besoin de dire quoi que ce soit ils se comprenaient parfaitement bien. A peine une minute s’était écoulée depuis que le hennissement avait retentit et la jeune femme se prit à espérer qu’ils n’étaient pas partis pour battre une nouvelle fois le records Le plus de catastrophes en un minimum de temps ». Concentrant toute son attention sur le bosquet, elle se demanda tout de même comment un cheval aurait put se glisser derrière sans être repéré ni par les Flash et sa compagne, ni par les deux cavaliers. Mais la réponse s’imposa vite à elle tandis qu’elle se rendait compte que le lieu en question était situé de telle manière que quelqu’un ou quelque chose sortant de la forêt serait passé inaperçu. De toute façon, avec la migraine qu’elle se payait, la belle métisse n’aurait rien remarqué. Elle allait demander à David que faire – question totalement inutile, nous somme d’accord – quand un autre mouvement pareil au premier se fit remarquer, mais cette fois-ci accompagné d’un deuxième hennissement. La jeune femme se raidit encore plus qu’elle ne l’était, incapable d’ignorer le fait qu’elle était certaine qu’elle connaissait ce son. Et qu’elle l’avait entendue plus d’une fois… Flash renâcla mais ne bougea pas d’un fil, retenue par sa cavalière. Une demi-seconde plus tard, les craintes de cette dernière reçurent une chevaux jaillirent soudain du bosquet. L’un, blanc et plutôt petit semblait totalement effrayé. L’autre, noir, imposant et qui faillit provoquer un arrêt cardiaque à Nusicaa, semblait plutôt furieux. La jeune femme songea soigneusement à ne pas chercher pourquoi ces états d’esprits… Le premier équidé passa à toute allure devant les cavaliers, sans même leur jeter un regard. La belle métisse sentit Flash s’agitait, sûrement à cause de l’odeur bien trop connue de l’étalon noir. Elle espéra donc vivement que ce dernier imite son copain et passe sans s’occuper d’eux. Peut être l’aurait-il fait – comment savoir ce qui ne se passera jamais ? – si Flash n’avait pas lancé un hennissement nerveux et fait mine de réagir à la présence du grand noir. Nusicaa maudit intérieurement sa jument, se rappelant qu’elle n’avait pas eu une réaction des plus intelligentes non plus deux ans plus tôt. Son regard s’arrêta dur l’étalon qui, surprit, s’arrêta pour toiser Flash et sa cavalière. La tension de Nusicaa augmenta d’un cran, et elle en vint à se demander si sa migraine tiendrait le choc. Elle profita de l’instant de blanc pour s’adresser à david. Si dans les trucs que t’es le seul à savoir sur ce cheval il y a quelque chose pour le faire déguerpir, je t’en voudrais pas… »Son ton était sec, empreint d’ironie, mais ces deux caractéristiques n’étaient dues qu’à l’inquiétude de la jeune femme. Elle allait d’ailleurs enchaîner sur autre chose mais un brusque écart de Flash la rappela à l’ordre. Elle mit un moment à en comprendre que celle-ci s’était rapprochée de l’étalon puis s’en était éloignée, dans une manipulation totalement inutile et inconsciente. Quand trois hennissements retentirent à l’unisson, Nusicaa – qui ne se rappela de l’existence de la nerveuse monture de David qu’a ce moment là - renonça aux mots apaisants envers l’alezane et se contenta de la retenir du mieux qu’elle le une demi-seconde plus tard qu’il se passa quelque chose à quoi Nusicaa ne s’attendait pas du tout. En posant les yeux devant elle, elle eut la très mauvaise surprise de voir se dresser un corps noir et imposant et voltiger au dessus de sa tête une paire de sabots. La réaction de flash ne se fit pas attendre elle se cabra à son tour. Vaincue par la migraine et peu désireuse de prendre un coup, la belle métisse lâcha ses étriers et laissa la loi de la gravité faire son boulot, c’est-à-dire l’entraîner au sol. Bien entendu, là ou elle pria pour ne pas se cogner la nuque, ce fut son dos qui prit tout, chose qu’elle préférait éviter depuis son vieil accident de gym. Une fois à terre, elle ferma un instant les yeux, essayant de dissiper un vertige. C’était bien le jour, pour une migraine carabinée… Elle interrogea ensuite les différentes parties de son corps à la recherche d’une éventuelle douleur et fut soulagée de ne rien trouver. Avec la chance qu’elle avait aujourd’hui… S’était assuré de son parfait été de santé – enfin, parfait… - elle releva vivement son buste. Assise, elle observa, résignée, sa jument faire belliqueusement face à l’étalon noir. Flash avait caché cet aspect de sa personnalité à sa cavalière, qui s’en serait bien passée. A moins que ce ne soit le rappel des événements de l’IDCD qui ne la mette dans cet état. D’ailleurs, la désagréable impression de déjà vu submergea Nusicaa également. Elle revoyait parfaitement la scène, mais avec Life Cream à la place de Flash. Elle se rappela aussi le flot tranquille et imperturbable de la cascade qui l’avait passablement énervée. Un nouveau hennissement fit revenir la jeune femme à la réalité. Surprise qu’il vienne de sa gauche, elle tourna la tête vers David et sa jument. Leïla ! Ou un truc du genre. Le nom de la belle pie s’imprima à cet instant dans son esprit. Pourquoi maintenant ? Mystère, surtout que ça ne faisait plus franchement partie des priorités de la jeune femme. Mais bon, allez savoir… Nusicaa n’eut d’ailleurs pas le temps de se poser plus de question car autre chose attira son attention, mais à sa droite cette fois. Elle s’intéressa à cette direction et…*Oh mon Dieu !*Elle utilisait rarement ce genre d’expression mais là, elle n’avait rien d’autre à sa disposition.*Oh non…*Et si…_________________ David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Dim 20 Juil - 1932 C’était ridicule. Complètement invraisemblable. Qu’est-ce que l’étalon noir venait trafiquer ici, hein ? Pourquoi en cet endroit précis, aujourd’hui justement ?Mais non, ce n’était pas lui, ça ne pouvait pas être lui. David ne savait que trop bien que plusieurs manades de chevaux sauvages erraient sur les terres du Domaine, prenant part à la célébrité de la Camargue. L’un, ou même plusieurs, de ces petits chevaux gris devait sûrement se trouver dans ce bosquet, quoi de plus normal ? Après tout, ils étaient sur leur le rythme cardiaque des deux cavaliers avait fait un bond à l’écoute de ce hennissement impromptu, ce n’est en revanche pas uniquement le cœur de Leïla qui fit un bond. Elle tressaillit violemment et fit un écart brusque tout en dressant la tête, naseaux dilatés à l’extrême, tous ses sens tendus vers un seul point le bosquet. Le fameux bosquet d’arbres qui peut-être cachait le plus mauvais augure qui soit. David sentait la tension qui faisait vibrer le corps de sa jument et il la sentit prête à pousser un de ses hennissements claironnants qui s’entendent de très, très loin, en réponse au cheval inconnu caché derrière les arbres. Sans savoir pourquoi, le jeune homme eut la certitude que cela aggraverait considérablement la situation et il tira sur ses rênes pour la rappeler à l’ordre, et la fit tourner sur elle-même. L’attention de Leïla fut en partie détournée sur un autre sujet, à savoir comment faire pour se débarrasser de cet emmerdeur de cavalier, et elle renonça temporairement au moins à manifester sa présence. Ouf, ?! J’ai dit ça moi ??Sauvés. Haha, quel faux espoir. D’abord, on ne peut pas être sauvé s’il n’y a pas eu d’accident auparavant. Or pour l’instant, Nusicaa et David n’avaient couru aucun danger et s’ils étaient dans cet état alarmé, c’était purement psychologique. Ensuite, rien n’indiquait que les choses allaient s’arrêter là… Bien au contraire. Les événements semblaient au contraire s’agencer à la perfection dans un seul et unique but la Catastrophe secondes s’écoulèrent, avec une lenteur insoutenable tandis que la tension frôlait les limites du supportable. David se morigéna intérieurement. Ce qu’il pouvait être stupide, de s’inquiéter à ce point-là pour un simple hennissement ! D’accord, il y avait des chances pour que ce soit vraiment l’étalon noir. Mais enfin, ce n’était jamais qu’un cheval et le jeune homme ne se laissait pas impressionner par les équidés. Même Leïla quand elle avait tenté de l’assomer à coups de sabots, lorsqu’il l’avait travaillée en liberté, ne lui avait pas fait peur. Et là, rappelons-le, ce n’était rien de plus qu’un hennissement ! Rien à voir avec la menace concrète et réelle de sabots aussi gros que durs. D’accord, il était seul avec Nusicaa et leurs montures. D’accord, ça rappelait fâcheusement leur précédente rencontre à IDCD. Mais enfin, parmi toutes ces raisons, aucune n’était suffisante pour ressentir une telle inquiétude ! Surtout qu’il avait connu pire. À croire qu’il devenait superstitieux…David avait presque réussi à se convaincre qu’il était ridicule de se faire un tel cinéma pour si peu, quand il y eut un deuxième hennissement. Plus aigu encore que le premier, il avait un timbre aisément reconnaissable. C’était le son produit par un étalon furieux, et en l’occurrence, quelque chose dans la sonorité de ce cri prouvait qu’il n’avait pu être poussé que par lui. L’étalon noir, le fantôme » du Domaine, un peu trop réel d’ se cabra légèrement tout en répondant d’une voix suraigue à vous percer les tympans. Au même moment, un petit cheval blanc jaillit du bosquet au grand galop, immédiatement suivi par un autre, plus grand et costaud, d’un noir d’encre.*Waaah, là vraiment…*Les deux chevaux galopaient à toute allure. Le blanc semblait littéralement effrayé et s’efforçait de distancer l’étalon, lequel gagnait sans cesse du terrain en roulant un œil furieux. David aurait bien jeté un regard de connivence à Nusicaa, si Leïla lui en avait laissé l’occasion. En effet, la jument ne trouva rien de mieux que de bondir en avant, droit sur les deux galopeurs, les oreilles couchées sur la nuque. Le jeune homme la retint juste à temps et la fit tourner sur elle-même pour l’éloigner des chevaux. Pas la peine qu’elle aggrave d’elle-même une situation qui promettait déjà de ne pas manquer de piquant !Heureusement que David avait éloigné Asha Leïla, car le petit cheval blanc qui menait la course passa juste sous le nez de Flash et le jeune homme se doutait bien qu’à la place de l’alezane, sa monture n’aurait pas manqué de lui lancer un coup de dents bien placé au passage. Douououcement… Reste calme… » Facile à dire, d’autant que la grande pie devait sûrement sentir la tension de son cavalier. Ce dernier surveillait du coin de l’œil l’étalon qui semblait prêt à suivre sa proie » sans prêter attention aux cavaliers… Lorsque Flash hennit. Et bien évidemment, le cheval noir freina des quatre fers et s’intéressa subitement de très près à l’alezane… Comme s’il y avait besoin de ça. Si dans les trucs que t’es le seul à savoir sur ce cheval il y a quelque chose pour le faire déguerpir, je t’en voudrais pas… »Hum, ça par contre, c’était beaucoup demander… Un regard vers Nusicaa lui fit remarquer que la jeune fille était blême tandis que l’étalon lui faisait face de toute son imposante stature. Malheureusement, ce qu’il savait justement ne l’aidait guère à les débarrasser du cheval… Lorsqu’il s’était trouvé face à lui des années plus tôt, l’équidé avait fait demi-tour de lui-même, non sans avoir répondu du regard au défi de David. Il se souvenait bien de ces grands yeux frondeurs et de leur affrontement »…Leïla s’était mise au galop, ou plutôt dans un semblant de galop bizarre, entrecoupé de piaffers et de petits sauts de moutons, tout en tournant sur ordre de son cavalier qui ne tenait pas à se faire embarquer. Subitement elle s’arrêta et tendit le cou vers l’étalon noir, tout en lançant un puissant hennissement auquel répondirent en chœur les deux autres chevaux. Oui, deux, car le blanc s’était volatilisé entre-temps. Il avait certainement dû saisir au vol la chance qui se présentait à lui d’échapper à l’étalon, et s’était enfui sans demander son reste. Du moins, c’est ce que supposa David, mais ça n’alla pas plus loin car le simple fait de se déboîter le cou pour fixer la plaine à la recherche du cheval était loin, très loin d’être sa le jeune homme vit l’étalon noir se cabrer devant Flash, agitant ses puissants antérieurs devant lui.*Oh là là là là… Pas bon ça…*Pas bon du tout même ! Surtout que Flash répondit en se dressant elle aussi sur ses postérieurs… faisant du même coup lourdement chuter sa cavalière qui tomba violement sur le dos. Nusicaa ! » Elle ne parut pas l’avoir entendu. Les yeux fermés, elle restait étendue par-terre, immobile.*Bordel mais c’est pas vrai !*Franchement, c’était bien le moment pour s’assommer. Ou pire…David voulut s’approcher mais Leïla était dans un état de nervosité plus qu’intense et elle lui cisaillait les mains en tirant sur le mors. Rendue complètement cinglée par la présence de l’étalon, elle s’excitait en bougeant dans tous les sens et il fallait des trésors d’équilibre à son cavalier pour rester en selle. D’un œil inquiet, il surveillait à la fois l’étalon auquel faisait face la jument dorée, Nusicaa à terre et sa propre jument qui se débattait ferme. Là, c’était quand même assez mal parti…Une fois de plus, Asha Leïla hennit vers l’étalon noir et Flash. Difficile de savoir ce qu’ils lui répondirent, mais elle fut gagnée d’une sorte de rage –pour ne pas dire de folie furieuse- et s’avança vers ses deux congénères malgré tous les efforts de David pour la faire changer d’avis. Au moment où Flash s’apprêtait à reposer ses antérieurs au sol, elle la bouscula violemment de côté et le jeune homme sentit sa jambe droite s’aplatir entre les selles des deux juments. Déséquilibrée, l’alezane fit un pas de côté et Leïla voulut lui envoyer un coup de dents. L’autre l’évita mais lui retourna une belle morsure. Dites les filles, si vous vouliez bien arrêter de vous chamailler et me libérer la jambe… » Ça commençait à faire mal, mine de c’était au tour de la jument pie de faire face à l’étalon, pour le plus grand désespoir de David qui ne parvenait pas à l’ je disais que c’était mal parti…Non sans ironie, David se dit que pour réitérer les tragiques événements de l’internat, il ne manquait finalement plus que les braconniers !C’est à cet instant qu’il tourna la tête sur la gauche, son œil subitement attiré par un mouvement à la limite de son champ de un dessin animé, sa mâchoire se serait décrochée et ses yeux auraient littéralement jailli de ses orbites. Là, il n’y eut rien de tel, mais les sentiments du jeune homme n’étaient pas moindres. Car à votre avis, que voyait-il ? Je vous le donne en mille. Deux hommes qui s’approchaient d’eux. Deux hommes… Deux hommes qui avaient dans le dos quelque chose qui ressemblait très fâcheusement à… Non, c’était impossible. Et pourtant… Et pourtant ils portaient dans le dos de longs objets noirs et métalliques. La forme et la taille typiques d’un là… On en était parvenu à un stade qui dépassait l’entendement. Il était matériellement impossible qu’au même moment, au même endroit et par la plus pure coïncidence, les six acteurs d’un drame déjà joué se retrouvent pour reprendre la scène. Et pourtant, c’était exactement ce qui était en train de se au Destin, ou à ce genre de fariboles ? David, non. Mais là, ses certitudes étaient sérieusement ébranlées. Nusic… » Il se retourna pour voir la jeune fille et s’aperçut non sans soulagement qu’elle s’était redressée. Assise, elle fixait les deux hommes avec une expression indéfinissable tant il y avait de sentiments mêlés sur son visage. Stupeur et effarement en formaient la toile de fond… Et, songeant qu’il devait avoir une tête assez proche, le jeune homme s’appliqua à remodeler son expression pour retrouver l’air impénétrale et détaché qu’il arborait ordinairement. Précaution assez superflue en ces circonstances, mais chacun ses obsessions me direz-vous…À cet instant Leïla se cabra et le jeune homme, qui ne s’y attendait pas du tout, se sentit partir en arrière. Instinctivement, il plongea en avant et se rattrapa de justesse à sa longue crinière. Il avait déjà quitté la selle et il s’en était fallu de peu qu’il ne morde la poussière… Déséquilibrée par le brusque changement de position de son cavalier, la jument se remit sur ses quatre pieds avant de se redresser à nouveau au moment où il se remettait approximativement en place. Renonçant à se préoccuper de ses rênes, il s’agrippa à la crinière, jugeant qu’en l’occurrence, s’accrocher était la cet instant, un coup de feu détonnation résonna dans l’air avec la violence d’un coup de tonnerre. Effrayés, les trois chevaux bondirent, chacun dans une direction différente. Terrorisée, Leïla se lança au galop droit devant elle, sans faire attention à sa direction… Droit sur les deux hommes. David vit alors celui qui avait eu la merveilleuse et lumineuse idée de tirer. Contrairement à son comparse, il avait son arme dans les mains. Et voyant la jument qui fonçait sur lui à bride abattue, il épaula, la mettant en joue. Mais Leïla ne faisait pas mine de ralentir, bien au contraire, et son cavalier vit l’expression du type s’altérer. Le jeune homme se doutait bien de ce qu’il ressentait voir un grand cheval foncer sur vous n’a rien de très rassurant, au contraire. Surtout quand ce cheval a l’œil halluciné, l’écume aux lèvres et est plongé dans un état de panique tel qu’il ferait n’importe quoi, absolument pas impressionné par le petit humain qui le menace. David, lui, en revanche, s’inquiétait beaucoup plus à cause du fusil et il rajusta ses rênes et tenta de ralentir Leïla, de la faire dévier de sa trajectoire. En vain. Le chasseur, voyant la jument s’approcher dangereusement, plaça son doigt sur la détente. Visa. Et David n’eut qu’une fraction de seconde pour ressentir la terrible angoisse qui le saisit à l’idée que sa jument soit blessée. Au moment où il entendit le coup partir, une douleur fulgurante lui transperça le bras droit, brûlant sa chair. Instinctivement, il replia le bras, lâchant du même coup une partie de ses rênes mais au point où il en était…En tout cas si l’abruti au fusil avait espéré stopper Leïla en lui tirant dessus, il fut déçu. Maintenant, ce n’était plus de la terreur qui envahissait la jument, c’était pire encore, quelque chose de tellement fort que c’était indescriptible. Dans cet état, rien n’aurait pu la ralentir ou la ramener à un semblant de raison. Elle accéléra encore, bien qu’à cette vitesse cela avait paru impossible un peu plus tôt. Ils se rapprochaient de l’homme à une allure fulgurante, et David put voir avec délectation la peur s’imprimer sur ses traits tandis qu’il les mettait à nouveau en joue. Il tremblait, visait mal et tira au-dessus de la jument. Malheureusement au-dessus de la jument, ça signifiait sur le cavalier. Dans un brusque réflexe de survie, ce dernier se jeta en avant et entendit le coup de feu, sans savoir si ce dernier était passé loin ou près de lui. En tout cas ça ne ralentit pas Leïla. Le jeune homme émergea la tête de la crinière tout juste quelques mètres avant le braconnier. Il vit le visage de se dernier se décomposer tandis que la frayeur s’inscrivait dans ses yeux. Deux secondes plus tard, Leïla le percutait à toute allure. Il fut projeté, piétiné, et son fusil vola quelques mètres plus que dans d’autres circonstances, David se serait réjoui de la mise KO de l’un de leurs ennemis, mais là, tout ce qu’il savait c’est qu’il avait abominablement et terriblement mal au bras, et que parti comme c’était parti, Leïla allait l’emmener en crut entendre derrière lui le claquement du cran de sûreté d’un fusil, mais rien n’était moins sûr. Par contre, le coup de feu suivant lui ôta tous ses doutes. L’autre chasseur passait à l’attaque, et mieux que ça, il les visait, peut-être pour venger son copain à terre. Le flanc gauche du jeune homme s’enflamma, irradiant une insoutenable douleur. Son visage se convulsa en une grimace de souffrance tandis qu’il se sentit glisser. Se rattraper ? Trop tard, il le eut le réflexe de se rouler en boule en tombant, ce qui atténua le choc lorsqu’il rencontra brutalement le sol. Par contre, son bras droit encaissa tout et le jeune homme faillit hurler tant la douleur fut dans ses oreilles résonna une autre détonnation, suivie du cri de douleur d’un cheval. Leïla ! Le salopard avait blessé Leïla ! Mais David était impuissant, n’avait aucun moyen de savoir ce qu’il était advenu de sa jument…Il se recroquevilla sur lui-même, les traits déformés, tentant d’atténuer la souffrance qui gagnait tout son corps, palpitait et le consummait. Il n’y voyait plus clair, sa conscience du temps et des choses se diluait. Il serra sa main contre son bras et vit le sang dégouliner abondamment entre ses doigts. Il sentit le liquide chaud contre son visage sans savoir d’où il venait exactement. Tout son corps n’était plus que douleur, désormais, comme si son cerveau recevait trop de signaux d’alerte pour pouvoir clairement en définir la provenance. Un brouillard rouge lui masquait la vue…[Message trop long]_________________- . . . . . . - Dernière édition par David Moss le Dim 20 Juil - 1935, édité 1 fois David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Dim 20 Juil - 1935 Cependant, il vit une sorte de cylindre sombre apparaître devant ses yeux entrouverts, tout près, trop près. Dans un effort, il réussit à éclaircir suffisamment sa vision pour comprendre que c’était le canon d’un fusil. Un fusil tenu par le second chasseur. Le type avait le nez cassé, déformé…Un vieux souvenir de David ? Le jeune homme ne se posa pas même la question. Toutes ses pensées étaient paralysées…[Haaan, comment tu m'as trop inspirée ! J'avoue que sur ce coup... OOÇa te va comme position délicate j'espère ? xDD Je me sentais d'humeur... comment dire... Sadique ]_________________- . . . . . . - Nusicaa Wiltman absAdmin & Apprentie Nombre de messages 791Age 29Cheval Attribué FlashMétier Apprentie EthologueGalops Date d'inscription 11/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ans / Apprentie éthologueCheval FlashConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Mer 23 Juil - 1923 Non. Non ! NON !C’était tout simplement impossible. Physiquement, impossible. Scientifiquement, matériellement, mathématiquement, sérieusement impossible. C’était totalement farfelu d’envisager que là, dans les mêmes circonstances que deux ans plus tôt, soient apparues juste les deux personnes que Nusicaa redoutait de voir apparaître. Non. Ca ne pouvait pas être eux. Et pourtant… La coïncidence avait beau être plus qu’osée, la jeune femme était rarement atteinte d’hallucinations. Même en cas de migraine insoutenable. Il y avait donc peu de chance pour que les deux silhouettes qui se dessinaient non loin d’elle soient le fruit de son imagination. *Alors là…*Ou alors, il y avait un truc. Non, il y avait forcément un truc. Dans dix secondes, un mec barbu avec des lunettes noires et un accent impossible allait se pointer avec une dizaine de caméras et crier COUPE ! » avant de féliciter tous ses supers Quatre. Six. Huit. seulement rien ne surgit des buissons, mais en plus, Nusicaa se rendit compte que les deux hommes étaient accompagnés. Non, pas par qui », par quoi ». Deux grands bouts de ferrailles qui, de près comme de loin, ressemblaient sensiblement à deux longs fusils. Su-per. La jeune femme fut saisie d’un violent frisson. Migraine ou angoisse, elle ne chercha même pas à le savoir. Même la voix de David, qui ébauché son prénom, ne la fit pas se retourner. Non, là elle était trop occupée à chercher chez les deux intrus quelque chose qui lui prouverait que le Destin n’avait pas osé envoyer les même que à l’IDCD. Malheureusement, plus elle les observait, plus elle était certaine que si. Dégoûtée, elle tourna la tête. Elle voulut ensuite se relever, mais un vertige – oui, oui, dût à la migraine – la cloua au sol. Une soudaine envie de hurler pour évacuer sa tension et passer ses nerfs la saisit, mais la scène qui débuta sous ses yeux l’en dissuada. Apparemment aussi nerveuse que la belle métisse, Leïla sa cabra soudain de toute sa hauteur, à la plus grand surprise de son cavalier qui dut faire des trésors d’adresse pour rester en selle. Il ne vint même pas à l’esprit de Nusicaa d’admirer ce sens de l’équilibre. Visiblement, les parties non indispensables de son cerveau étaient mises sur le mode pause. De toute façon, elle n’aurait pas eu le temps de se pencher sur la question car Leïla ne tarda pas à manifester une nouvelle fois sa tension, apparemment peu inquiète de ce que pouvait bien en penser la personne agrippée sur son dos. Chacun ses moments d’égoïsme dirons-nous…Puis soudain, il y eut une détonation. Un coup de feu claqua dans l’air avec violence. Nusicaa se raidit tandis que son regard rageur se posait sur l’abrutit-manique-de-la-gâchette. Un abrutit qui n’attira pas bien longtemps l’attention de la jeune femme car celle-ci s’intéressa soudain à sa jument. Flash, effrayée par le coup, laissa tomber le grand noir et s’enfuit à toute vitesse sous l’œil angoissée de sa cavalière. Et si elle se blessait ? Et si elle se perdait ? Et si… elle avait été utile à sa propriétaire plus tard, dans les joyeux rebondissements d’une cette non moins joyeuse matinée ? Mais cette dernière dut vite abandonner le sujet pour une urgence, à savoir l’étalon noir. Celui-ci, terrorisé, avait aussi décidé de s’enfuir. Mais une fois de plus, le seul obstacle sur sa route était… Nusicaa. Heureusement – on ne sa fait pas avoir à tous les coups quand même ! – celle-ci eut pile le temps de bondir sur ses pieds, au grand désespoir de sa migraine, et de se pousser in extrémis de la trajectoire de l’équidé. Il passa à deux mètres d’elle. Elle aura au moins réussit une chose… Mais ce petit succès fut vite balayé par quelque chose de beaucoup moins sympathique. Un nouveau coup de feu résonna soudain, provoquant un élancement douloureux dans la tête de la jeune femme. Ensuite, elle vit passer devant elle, à une allure fulgurante, David – dont le bras semblait… saigner ! – et sa jument devenue complètement folle. Elle ne mit pas longtemps à comprendre, juste le temps pour un autre coup de partir. Nusicaa plaqua sa main sur son front brûlant, vaine tentative pour dissiper le mal de crâne, problème pour lequel les détonations n’étaient pas particulièrement indiquées. Entre deux vertiges douloureux, elle eut le temps de voir, non sans une certaine joie cynique, la peur crisper les traits de l’abrutit au fusil, avant que Leïla ne le percute de plein fouet. La belle eut un frisson, mais suivit des yeux le fusil qui alla s’écraser à une petite dizaine de mètres d’elle. Il était temps de réagir un peu aux événements. Elle ne savait pas encore comment, mais il était toujours bon d’avoir une arme dans son camps, non ? Elle se glissa discrètement vers le bout de ferraille. Cependant, alors qu’elle se baissait, une nouvelle détonation la fit sursaute. Alarmée, elle leva les yeux et vit avec horreur David glisser de sa selle, ensanglanté. *NON !*Elle faillit hurler, mais conservait l’intime conviction qu’il valait mieux qu’elle reste dans l’oubli, vu que le chasseur encore valide semblait l’avoir oubliée. Son regard resta fixé sur David et une angoisse terrible l’envahit. Se pouvait-il qu’il doit… Que le type l’ai tué ? Elle glissa à terre, près du fusil, en se mordant les lèvres. Non, ça ne pouvait pas… Elle tenta de se rassurer mais fut interrompue par une énième détonation. Cette fois-ci, accompagnée d’un hennissement de douleur. Nusicaa eut juste le temps de voir Leïla s’éloigner, la croupe visiblement blessée. Cet homme était en train de faire un massacre. La jeune femme se sentit soudain un peu seule au monde. Pourtant, elle devait bien pouvoir trop réfléchir, elle empoigna le fusil et se releva, à la recherche du chasseur. Elle craignait réellement un nouveau coup, et qui sait dans quelle direction… Son regard s’arrêta enfin sur lui. Elle se raidit aussitôt. Dos à elle, l’homme était debout, auprès de David. Il ignorait toujours la présence de Nusicaa et semblait concentrée sur ce qu’il faisait. Quoi ? La jeune femme ne pouvait pas le voir. Par contre, elle le devinait aisément. Or, il ne fallait surtout pas que ça arrive… Son cerveau se mit à tourner à toute vitesse tandis que sa main se crispait sur le fusil. Fusil… Horrifiée, elle réalisa la seule chose qu’elle était en mesure de faire. La seule à chose à quoi pouvait lui servir cet engin…*Tire.*Figée, elle ne pouvait se résoudre à utiliser froidement le fusil. Il devait y avoir une autre solution…*Tire !*Une voix s’éleva, la faisant tressaillir. C’était celle du chasseur, en tout cas ce n’était pas celle de David. Nusicaa sentit son cœur s’accélérer tandis que le bruit d’un chargeur retentissait, avec des allures sinistres. L’homme allait tuer David, et elle était incapable de faire quoi que ce soit.*Tire, bordel !! TIRE !!*Un coup partit. Choquée et avec un moment de retard, la jeune femme se rendit compte qu’il venait d’elle. Elle s’aperçut également que son arme n’était absolument pas orientée dans la bonne direction. Non, elle venait de tirer sur… un buisson. Un malheureux et innocent buisson, qui n’avait pas fait grand-chose pour mériter ça. Soudain inquiète, elle leva les yeux. Le chasseur lui faisait face, visiblement surpris. Ainsi, il l’avait vraiment oubliée… L’espace d’un instant, Nusicaa put tout de même entrevoir David. Elle croisa son regard et essaya de lui adresser une espèce de sourire qui se voulait encourageant. Mais un mouvement de la part de l’homme attira son attention. Ce dernier avec légèrement relevé son arme et affichait maintenant un rictus mauvais. Blême, elle comprit immédiatement. Dans un reflexe de survie, elle se jeta brusquement sur le côté, les doigts crispés sur son fusil. Au même instant, le coup partit. Le mollet de la jeune femme s’enflamma soudain. Elle étouffa un cri en heurtant violement le sol. Sa jambe irradiait, à l’unisson avec sa tête. Alors, sans même réfléchir, elle raffermi sa prise autour de son fusil. Les traits crispés par la douleur, elle visa adroitement le dos du chasseur, ce dernier s’étant retourné pour une raison inconnue de la belle. Trois détonations déchirèrent l’air. L’homme fut soulevé de trois sursauts avant de s’écrouler… sur David. Puis, un silence de mort s’installa dans la Nusicaa laissa sa tête retomber ainsi que son arme. Elle tremblait et son rythme cardiaque s’était envolé et ne semblait pas vouloir redevenir correct. Une souffrance intolérable lui déchirait la jambe, si bien qu’elle ne parvenait même plus à savoir si elle avait mal à la tête. Une minute s’écoula ainsi, sans que rien ne se calme. La douleur pas plus que les tremblements. Pourtant, il semblait à la jeune femme qu’il fallait qu’elle bouge. Elle se rappela soudain comment et sur qui était tombé le chasseur. Un sentiment d’urgence l’envahit elle doutait que cet évènement ai put améliorer l’état de David. Au prix d’un certain effort et de pas mal de grimaces, et les lèvres labourées à force de se les mordre, elle parvint à sa traîner jusqu’au corps sans vie du chasseur. Indifférente des marres de sans qui s’échappaient de ses trois blessures, elle essaya d’agripper la veste de l’homme pour le soulever. Mais, tremblantes et nerveuses, ses mains dérapaient sur le liquide couleur rubis0. Vidée, elle finit par empoigner le corps, comme si elle l’enlaçait, et le fit basculer. Mauvaise idée. Elle alla rouler avec lui quelques mètres plus loin, avec un cri de douleur. Ecœurée, recouverte d’un sang qui n’était pas le sien, Nusicaa se débattit avec le corps pour s’en dégager. Finalement, elle l’envoya rouler encore plus loin, avec un gémissement. Elle essuya d’un geste rageur le sang qui lui brouillait la vue avant de se redresser. Elle était dans un piètre état. Son visage comme ses vêtements étaient maculés de rouge et de noir. Quant à sa jambe… Du sang s’échappait encore de la plaie et la douleur frôlait les limites du supportables. Le visage décomposé, Nusicaa se rapprocha néanmoins de David, vivement inquiète. Elle supposait que si le chasseur s’était approché de lui pour l’achever, c’est qu’il n’était pas mort mais… l’angoisse la tenaillait. David ? »Silence. David ?! »Silence. Bordel !! »Nusicaa se retint de secouer le jeune homme. Plus ça allait, plus elle doutait. Elle n’avait jamais assisté à un seul cours de secourisme, n’avait absolument pas de diplôme de médecine et ne savait strictement rien de ce qu’il fallait faire quand quelqu’un venait de prendre deux balles, dont une elle ne savait où. Son regard vide balaya les environs et tomba sur le cadavre du chasseur. Elle sentit soudain un étrange sentiment l’envahir. Ses yeux se figèrent sur ses mains, couvertes du sang de sa victime. Du sang sur les mains. C’est alors seulement qu’elle réalisa ce qui s’était passé quelques minutes plus tôt. Elle venait, ni plus ni moins de tuer un homme… Une boule se forma dans sa gorge tandis qu’elle détournait vivement son regard. Elle ne devrait pas avoir de scrupules. L’homme en question n’avait pas hésité à lui tirer dessus, et elle ne parlait même pas de David. Et pourtant… Secouant la tête, elle repoussa derrière son oreille une mèche de cheveux rebelle et poussa un long soupir. Il faillait qu’elle trouve quelque chose. Son regard fit un nouveau tour des environs et s’arrêta enfin sur une solution. Un 4x4 garé à deux cent mètres à peine des deux jeunes gens. Nusicaa eut un très léger sourire quand un mouvement à son côté attira son attention. Fébrile, elle observa le jeune homme. Elle n’avait pas rêvé, hein ? Il venait bien de bouger ? Eh, David ? J’ai peut-être une idée pour retourner au Domaine… »Sa voix était rauque et elle ne savait pas si ses paroles serviraient à grand-chose mais elle était déterminée. Alors la jeune femme essaya de bouger. Elle remua une jambe, s’appuya sur son bras et… retomba lourdement sur le sol. PUTAIN ! »[Bon, je dois y aller, ça ferme… Je savais pas trop comment terminer… J’reviens vendredi. Vers 16heures… Si ça va pas, tu m’le dira à ce moment.] _________________ David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Jeu 24 Juil - 2119 [ Impecc' et magnifique Je vais t'écrire ta chtite réponse alours ^^ ] souffrance, d’autre ne parvenait plus au cerveau du jeune homme que cette insupportable douleur qui palpitait dans son corps entier, l’irradiant, le consummant de l’intérieur. Il demeurait dans un état vague, au bord de l’inconscience, mais luttait contre l’évanouissement, et le fusil pointé sur lui avait au moins l’avantage de l’aider considérablement dans sa tentative de garder les idées un minimum n’avait plus aucune conscience du temps, les secondes s’écoulaient, infiniment longues, ou peut-être se déroulaient-elles à toute allure, le précipitant vers le terme de sa vie ; il ne le savait pas. Et au point où il en était, peu lui importait. Il n’avait plus conscience de son propre corps non plus. Probablement était-il toujours recroquevillé à terre, dans la position où il s’était replié à sa chute… Il sentait simplement sous ses doigts un liquide tiède et poisseux, ainsi que le contact désagréable du sang sur son visage et un peu partout sur sa peau. Un filet coula entre ses lèvres qu’il ne parvenait plus à fermer et il sentit très vaguement, du fond de son tunnel de souffrance, le goût métallique de la sa position plus que délicate et les vagues de douleur qui le submergeaient, il luttait, il luttait, il luttait, et s’efforcer d’analyser la situation. Son corps entier lui faisait terriblement mal, mais il se doutait qu’il n’était blessé que localement. Réfléchissons. La première balle, dans le bras. La deuxième, sur le flanc. Mais ça saignait, ça saignait beaucoup trop et en même temps que le flux sanguin, il sentait son énergie le quitter à grands flots. Son énergie ? Mais que dis-je. Peut-être en réalité n’est-ce pas d’énergie, mais carrément… de vie qu’il faut parler. La vie qui en même temps que le sang s’écoulait de son corps… Placidement, le jeune homme envisagea les choses. Oui, il devait sûrement être en train de faiblesse croissante, sa vision définitivement brouillée, son corps qui ne lui obéissait plus, le sang qui jaillissait de lui sans discontinuer et surtout, la douleur qui frôlait désormais les limites du supportable. S’il n’était pas en train de mourir, du moins était-il en train de flirter avec les frontières de la vie…Curieusement, cette révélation ne tira aucune émotion particulière à David. Il se contentait d’envisager froidement la chose, comme si ce n’était pas de sa propre existence qu’il s’agissait. Il allait mourir. Il se le répéta plusieurs fois, sur divers tons. Rien à faire, il ne ressentait rien. Enfin, si, la brûlure des balles, mais ça ce n’était pas nouveau. Regretterait-il ? Il se livra avec soin à une auto-psychanalyse interne. Qu’ai-je loupé, qu’ai-je oublié, qu’aurais-je dû dire, faire, qu’est-ce que je ne vivrai jamais ? Introspection. Pleins de petits détails sans importance remontaient à la surface, d’antiques souvenirs qu’il était persuadé d’avoir définitivement rayé de son esprit bien des années auparavant. Depuis sa prime enfance, il remontait le cours de ses erreurs, le scarabée apprivoisé oublié dans son bocal ou la voiture de son père rayée. Mais rien ne tiltait. Son adolescence, maintenant… L’Internat. Rien de spécial. Ou plutôt, si. L’image d’une jeune adolescente s’imprima dans son esprit et il la regarda lui dire Je t’aime » avec toute sa candeur inimitable et son innocence unique. Si c’était à recommencer… Répondrait-il autrement que ce qu’il avait fait ? Il aurait alors pu être heureux. Quelques jours. Mais elle aurait souffert, elle. Poursuivons. La ferme Strang. Ça, il le changerait bien volontiers. Plus loin encore. Retour à Clichy. La première fois avec Maud. Ou leur troisième rupture. Leur cinquième, si dévastatrice. Leur dixième. Leur dernière. Et puis la Rose Noire. S’il y avait une chose à changer dans sa vie, une seule chose, c’était la décision qu’il avait prise quelques minutes plus tôt. Celle de suivre Nusicaa au pas dans cette direction précise. Alors qu’ils auraient tout aussi bien pu s’engager dans l’autre sens. Et ne jamais vivre cette scène dont il ne verrait jamais la le destin… Il n’y croyait toujours se laissa dériver, flotter à la dérive, comme sur un fleuve de sang animé par les pulsations de son cœur David ne regrettait rien. Il louperait certainement beaucoup de choses. Mais il s’en fichait. Non, il ne s’était jamais montré dépressif ou suicidaire. Mais, il n’avait jamais non plus eu un amour et un goût pour la vie particulièrement il s’enfonçait… Un brouillard opaque… Quelque chose le ramena à la surface. Quoi ? Difficile à dire. Mais subitement, une partie de sa conscience s’éclaira. Il reprenait ses esprits, ou plutôt une petite partie d’ Non, non, non. Il ne pouvait pas. Un antique instinct de survie revenait en lui, hérité de nos plus lointains ancêtres livrés à eux-mêmes dans un monde hostile et sanguinaire. L’ultime réflexe de l’animal acculé. Vivre, vivre ! Il était programmé pour ça, qu’il le veuille ou non. Et son obstination coutumière reprit le dessus. Non, mais il n’allait pas se laisser faire par ce crétin-là, quand même ! C’était trop bête de mourir prostré aux pieds de quelqu’un, à sa merci. D’ailleurs, en parlant du braconnier, il n’avait toujours pas tiré le coup de grâce. Est-ce que finalement le temps passait beaucoup moins vite que n’en avait conscience le jeune homme ?Il réunit ses dernières forces et le peu de conscience qui lui restait. Ce n’était pas la première fois qu’il se prenait de mauvais coups, même si généralement les poings ou le canif sont plus employés dans son milieu que les armes à feu… Et même si c’était certainement la première fois qu’il était aussi gravement blessé. Ce n’était pas non plus la première fois qu’il se trouvait à terre devant un ennemi. Même si un jeunot avec un petit couteau pliable mal aiguisé est nettement moins alarmant qu’un grand baraqué complètement taré muni d’un fusil dont la puissance et la portée, il avait pu le constater, étaient des plus pouvait faire quelque chose. Il le réunir son énergie. Entière. Tout ce qui restait en lui, les réserves les plus infimes, les plus enfouies. Se concentrer. Le mouvement ne devait pas replier sa jambe. Aïe. Non, ne pas prêter attention aux radiations brûlantes qui montaient en lui. Le chasseur s’était retourné, ou plutôt David avait maintenant vue sur ses mollets et non plus sur le canon du fusil, ce qui devait signifier que l’homme avait fait volte-face pour une raison non élucidable. Tant la cheville. L’idéal c’était la rotule, mais le jeune homme savait qu’il n’en aurait pas la ses muscles. Puis subitement, lancer la jambe, de toutes ses ultimes et dernières percuta la cheville de l’homme. Mais s’il avait espéré le faire tomber ou tout au moins, le déséquilibrer, c’était loupé. Il avait dû se surestimer… ne pas réussir à frapper assez fort… Le braconnier se retourna et, avec une sauvagerie et un cynisme des plus élaborés, enfonça consciencieusement le bout de son arme dans le bras transpercé de son se concentra sur un seul objectif se taire. Malgré les sommets qu’atteignait sa souffrance, il ne laissa pas échapper le moindre petit bruit. Il ne donnerait pas ce plaisir à son bourreau…Il avait mal, trop vision se voila, se couvrit de nappes n’entendit plus rien. Il ne sentit plus jeune homme entendit de loin, de très très loin, la détonnation du fusil. Ça y est, je suis mort.…Ah ben, en fait, non. En revanche, j’ai poids lui écrasait la poitrine, empêchant le faible souffle qui s’exhalait encore de ses lèvres tremblantes d’amener l’air à ses poumons que faisait le chasseur ? Il voulait faire durer le plaisir ou quoi ?Un temps infini passa, puis il sentit qu’on le fois encore, il chose. Quelque chose qui le tirait à la surface. Un vois féminine qui lui vrillait les tympans malgré les kilomètres qui les syllabes, très vagues, qui résonnaient douloureusement dans sa tête. Daaa-viiiiid. Il ne comprenait pas. Qu’est-ce que cela signifiait ?Il se sentait revenir… Revenir vers quoi ? Difficile à dire. Vers la douleur. Vers la cligna des blanc, aveuglant. Il cligna à nouveau des paupières. Oui, il y était. Da-vid. David. Lui. Ouais… » voulut-il ne put émettre qu’un sa langue refusait de lui résistait, luttait, et enfin, ouvrit les yeux. Faire une mise au point. Quelque chose, au-dessus de lui. Un visage ? Ça va » , assura-t-il d’une voix faible mais va…Il tenta d’aspirer de grandes goulées d’air pour réirriguer ses malheureux poumons. Ouf, ça faisait du idée suivante fut d’inspecter ses blessures. Il devait main malhabile, il partit en exploration. Ses doigts glissèrent le long de son flanc, cherchant la sentit la douleur avant même de localiser le trou sanglant. Il y enfonça le majeur et l’ pas hurler. NE PAS HURLER !Ce n’était pas profond. La balle avait du effleurer, rien de plus. En tout cas, elle était redressa vaguement la tête pour comprendre ce qui s’était passé. Plus de fusil. Plus de braconnier, fille, au-dessus de lui. Mar… ? » Oups, plissa le front. Qui… ? Ah, oui. Sûrement cet instant, il ressentit une immense vague de gratitude envers la jeune elle était là, c’est qu’elle avait fait quelque chose, quelque chose qui l’avait débarrassé du braconnier et de la menace fatale qu’il représentait. Beau… travail. » Il laissa retomber sa tête, mal, rester éveillé. lui parla. Il lui fallut un long moment pour saisir le sens général de cette phrase. Du reste, il n’était pas sûr d’avoir vraiment compris. Mais elle attendait une réponse. Ok, lâcha-t-il dans un souffle. Juste… deux se…condes. » Il allait devoir se lever. Il le ferait. Il le pourrait. Parce qu’il serait dans l’immédiat, il était bien trop faible. Quelques secondes. Oui, juste quelques secondes, et il se . . . . . . - David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re \ Défouloir [Nusicaa ='] Ven 25 Juil - 1511 [ Pas assez de place xDDonc, là, je vais partir 'vec mon frère... J'fais la garde chiourme today > Jesuis resté fidèle. Et quand on lui fait du mal. C'est tout mon corps qui a mal. C'est tout mon cœur qui se tord elle est si belle. Je suis resté fidèle. J'ai tant rêvé de ce voyage. On m c'est b? Em ?te, elle n'a Em7 rien fait pour A ça A7 D elle n'est pas vraiment be B7aug lle c'est mi Em eux, elle est fa Em7 ite pour mo A7 i E7 juste pour mon co A eur A7 D Em que les d Em7 raps s'en souvien A7 nent be Em rcé Em7 par ses "je t'aim A7 e" D Si je pou Em vais F me réveill Bm er à s Am es c? D7 ?tés G si je sav B7 ais où la tro Em uver donnez-mo A7 i l'espo D ir prêtez- G moi F7 un soi Bm7 r une nui G t, juste pour ell D e et moi et demai A n mat A7 in elle s'en ir D a D J'ai encore rêvé d' B7aug elleje r? B7 ?ve aussi je n'ai Em rien fait pou Em7 r çaj'ai mal d A ormi A7 D elle n'est pas vraiment be B7aug llej'ai un peu froid elle est Em faite pour moi Em7 réveille-t A7 oi Fm7 toute en d Bm7 ouceur juste pou E7 r mon c A7 oeur D Si je pou Em vais F me réveill Bm er à s Am es c? D7 ?tés ouvres tes yeux tu ne dors pas G si je sav B7 ais où la tro Em uver regarde-moi donnez-moi A7 l'espoi D r je suis là à toi prêtez-m G oi u F7 n soir Bm7 une nuit G , juste pour elle D et moi je t'aime et demain A matin A7 elle s'en ira D D Enfin je Em vais F me réveill Bm er a se Am s cô D7 tés je t'attendais, regarde-moi G c'est sur B7 je vais la re Em trouver ouvre tes bras donnez-moi A7 un soir D je suis là à toi laissez-m G oi y F7 croir Bm7 e une nuit G juste pour toi e D t moi et demain A tu ser A7 as là D Linterprétation de vos rêves n’aura plus de secret pour vous. Vous pourrez mieux comprendre leur signification. Encore une fois nous serons à votre écoute. Si vous ne parvenez pas à trouver une signification dans notre dictionnaire des rêves, n’hésitez pas à nous en faire part sur notre forum. A titre informatif, nous vous informons que été noté 9.5/10 par Parolesde la musique Rêve encore - Kikesa : [Intro] Kikesa, nouveau hippie gang. Ghamo. [Refrain] Tous les jours dans ma tête, j'ai cette voix qui m'dit : "Peut-être que t'es vraiment fort" (ouais) Tous les jours dans ma tête, j'ai cette voix qui m'dit : "Peut-être que tu rêves encore". Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah.
Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Stand With Ukraine! J'ai encore rêvé d'elle English translation Artist Il était une fois Song J'ai encore rêvé d'elle •Album ils vecurent heureux Translations English ✕ English translationEnglish/French A A I dreamt about her one more time I dreamt about her one more time That's stupid, she didn't do anything for that She's not very pretty That's better, she's made for me With a lot of softless Just for my heart I dreamt about her so intensly That sheets remembered it I was sleeping in her body Rocked by her "I love you"If only I could wake up by her sides If only knew where I could find her Give me a hope, keep me a night A night just for her and me and tomorrow morning, she'll go awayI dreamt about her one more time I'm dreaming too I didn't do anything for that I didn't sleep well She's not very pretty I'm a little bit cold She's made for me Wake up With a lot of softless Just for my heart If only I could wake up by her sides Open your eyes you're not sleeping If only I knew where I could found her Look at me! Give me the hope I'm devoted to you Lend me a night I love you! A night, just for her and me And tomorrow at last I will wake up I was waiting for you, look at me By her sides, that's sure, I'm gonna meet up with her Open your arms Give me a night I'm devoted to you Let me believe itA life, just for you and me And tomorrow morning, you will be there ✕ Add new translation Add new request Translations of "J'ai encore rêvé ..." Music Tales Read about music throughout history
Passages en MC 26/10/2020 – 05/09/2020 Attention Il faut chanter les chœurs en MC !! J’ai encore rêvé d’elle C’est bête, elle n’a rien fait pour ça Elle n’est pas vraiment belle 119 mots C’est mieux, elle est faite pour moi Tout en douceur Juste pour mon cœur Je l’ai rêvée si fort Que les draps s’en souviennent Je dormais dans son corps Bercé par ses “je t’aime” Si je pouvais me réveiller à ses côtés Si je savais où la trouver Donnez-moi l’espoir Prêtez-moi un soir Une nuit, juste pour elle et moi Et demain matin, elle s’en ira J’ai encore rêvé d’elle Je rêve aussi Je n’ai rien fait pour ça J’ai mal dormi Elle n’est pas vraiment belle J’ai un peu froid Elle est faite pour moi Réveille-toi Tout en douceur Juste pour mon cœur Attention La chanson s’arrête là en MC !
Quon aura tout à regretter A tous ceux qui nous donnent de l'espoir A ceux qui nous pleurent, ceux qui nous traînent Quand on à trop de peine Quand tout est dans la haine Quand les traces se font dans la chair Ceux qui nous portent, ceux qui nous aiment Ceux qui tiennent encore debout J'ai rêvé de vous J'ai rêvé de nous J'ai rêvé de
1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 0805 Cette chanson, qui date de 1975, est plutôt courte, dans le sens où la dernière des 2 parties est une répétition, à peu de choses près, de la première. Aussi, il convient d'analyser le modèle il est composé de 3 "marches" pourrait-on dire. Le premier couplet sert à identifier ce succès, et, d'aillleurs, dans le deuxième temps, on le répète. Toujours dans le cadre du déroulement à partir du début, la deuxième étape, qui n'occupe que 4 lignes, n'est pas répétée, à la reprise. En revanche, le refrain - ou troisième niveau - est repris, mais, dans cette récurrence, on modifie la dernière phrase, pour permettre une courte prolongation, qui sert de conclusion. Vu que l'oeuvre est assez connue, rien ne sert de cacher plus longtemps que toute cette phase de répétition se fait en alternance avec la chantteuse du groupe ; d'ailleurs, parfois, les 2 voix celles d'un garçon et d'une fille semblent se chevaucher. Cela dit, en raison de cette révision, on ne peut pas vraiment saluer ce texte pour sa richesse. Il y a, sûrement, 2 raison que l'on peut pointer, pour expliquer le succès de cette expérience. D'abord, la candeur des paroles par exemple le fait que l'amoureux qui débute soit persuadé que celle dont il parle est faite pour lui, malgré la critique qu'il fait - "elle n'est pas vraiment belle" ; et, preuve que l'amour est là, il se rééjouit du défaut qu'il évoque. Toujours pour continuer sur cette idée de naîveté, on voit que, malgré la fureur des sentiments, il ne fait que parler de rêve, qu'il agrémente par des suppositions "Si je pouvais..." ; ainsi, on voit que tout cela n'est que virtuel. Toutefois, ce à quoi on croit est réciproque la femme nous le confirme. De plus - c'est la seconde raison -, l'enchevêtrement vocale que l'on constate donne l'impression d'une proximité certaine.
Ive got dreams, oh, nothin' but dreams to remember. J'ai des rêves, oh, nothin 'mais les rêves à retenir. I know you said she was just your friend. Je sais que vous avez dit qu'elle était votre ami. But I saw you kiss her again and again and again. Mais je t'ai vu embrasser encore et encore et encore. These eyes of mine, they don't fool me.
Arrangements: MIKLAINE - Harmonisation vocale : MIKLAINEParolier : Serge KOOLENN - Compositeur : Richard DEWITTEAnnée de sortie :1975 - Cover & Montage vidé
J'ai encore rêvé d'elleC'est bête, elle n'a rien fait pour çaElle n'est pas vraiment belleC'est mieux, elle est faite pour moiToute en douceurJuste pour mon cœurJe l'ai rêvée si fortQue les draps s'en souviennentJe dormais dans son corpsBercé par ses "Je t'aime"Si je pouvais me réveiller à ses côtésSi je savais où la trouverDonnez-moi l'espoirPrêtez-moi un soirUne nuit, juste, pour elle et moiEt demain matin, elle s'en iraJ'ai encore rêvé d'elle Je rêve aussiJe n'ai rien fait pour ça J'ai mal dormiElle n'est pas vraiment belle J'ai un peu froidElle est faite pour moi Réveille-toi...Toute en douceurJuste pour mon cœurSi je pouvais me réveiller à ses côtés Ouvre tes yeux, tu ne dors pasSi je savais où la trouver Regarde-moiDonnez-moi l'espoir Je suis à toiPrêtez-moi un soir Je t'aimeUne nuit, juste pour elle et moiEt demain, enfin je vais me réveiller Je t'attendais, regarde-moiA ses côtés, c'est sûr je vais la retrouver Ouvre tes brasDonnez-moi un soir Je suis à toiLaissez-moi y croireUne vie juste pour toi et moiEt demain matin, tu seras làHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forumAboutHave the inside scoop on this song?Sign up and drop some knowledgeAsk us a question about this song3. J’Ai Encore Rêvé D’Elle
Cetexte tiré du culte "J'ai encore rêvé d'elle" (1975), comme de nombreux tubes du groupe Il était une fois, c'est à Serge Koolenn qu'on le
Il Était une Fois Il Était une FoisIl Était une Fo… 0 fans Il Était une Fois Il était une fois was a popular French musical group fronted by Joëlle Mogensen as lead vocals. Formed in Paris in 1972, it included besides Mogensen, Serge Koolenn, Richard Dewitte, Lionel Gaillardin, Bruno Walker and Christian Burguière. Walker and Burguière were later replaced by Jean-Louis Dronne and Daniel Schnitzer. The band was signed to the Pathé Marconi label. more » Year 2012 338 414 Views Playlists 1 Watch New Singing Lesson Videos Can Make Anyone A Great Singer J'ai encore rêvé d'elle C'est bête, elle n'a rien fait pour ça Elle n'est pas vraiment belle C'est mieux, elle est faite pour moi Toute en douceur Juste pour mon cœur Je l'ai rêvée si fort Que les draps s'en souviennent Je dormais dans son corps Bercé par ses "je t'aime" Si je pouvais me réveiller à ses côtés Si je savais où la trouver Donnez-moi l'espoir Prêtez-moi un soir Une nuit, juste, pour elle et moi Et demain matin, elle s'en ira J'ai encore rêvé d'elle je rêve aussi Je n'ai rien fait pour ça j'ai mal dormi Elle n'est pas vraiment belle j'ai un peu froid Elle est faite pour moi réveille-toi Tout en douceur Juste pour mon cœur Si je pouvais me réveiller à ses côtés ouvre tes yeux, tu ne dors pas Si je savais où la trouver regarde-moi Donnez-moi l'espoir je suis à toi Prêtez-moi un soir je t'aime Une nuit, juste pour elle et moi Et demain, enfin je vais me réveiller Je t'attendais, regarde-moi à ses côtés C'est sûr, je vais la retrouver ouvre tes bras Donnez-moi un soir donnez-lui je suis à toi Laissez-moi y croire une vie Une vie juste pour toi et moi Et demain Tu seras là Watch New Singing Lesson Videos Can Make Anyone A Great Singer Written by Richard Dewitte, Serge Pierre Koolenn Lyrics © Universal Music Publishing Group, Sony/ATV Music Publishing LLC Lyrics Licensed & Provided by LyricFind
Paroles de J'Ai Encore Rêvé D'Elle par Didier SuperAttends, j′ai un poil sur ma bite Arrête J'ai encore rêvé d′elle, c'est bête, elle a rien fait pour ça Elle est pas vraiment belle oh non, on dirait ta mère C'est mieux, elle est faite pour moi tout en douceur Tout en douceur, juste pour mon cœur Youpi, je l′ai rêvée si fort que mes draps s′en souviennent Hé j'me trompe ou ça, ça veut dire qu′il s'branle? Bercé par ses "je t′aime" Si je pouvais me réveiller à ses côtés Si je savais où la trouver, donnez-moi l'espoir Prêtez-moi un soir, une nuit pour elle et moi Et demain matin, elle sera là J′ai encore rêvé d'elle, je rêve aussi Elle n'a rien fait pour ça, j′ai mal dormi Elle n′est pas vraiment belle, j'ai un peu froid Elle est faite pour moi, réveille-moi Si je pouvais me réveiller à ses côtés Si je savais où la trouver, donnez-moi l′espoir Prêtez-moi un soir, une nuit pour elle et moi Et demain matin, elle s'en ira Neuvième chanson, un délice Boom ne signifie pas uniquement Le bruit que fait un islamiste devant un hôtel de touristes blancsWriters Richard Dewitte, Serge Pierre Koolenn
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